Enseignement professionnel : modification des programmes scolaires
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Laurent Micas
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Destinataire(s) :
UNEC, CNEC et Ministère de l'Education Nationale
La pétition
Le temps imparti aux différents sujets abordés dans les programmes scolaires ne correspondent plus à notre réalité. Encore moins à la vie professionnelle qu’auront nos nouveaux étudiants, pendant les prochaines décennies.
Nous sommes nombreux à nous interroger sur l’enseignement de la coiffure en France. Avant de pouvoir faire des stages en formation continue avec de grands noms de la coiffure, nous commençons par faire un CAP. Pour ce diplôme, les cours de pratique se partagent entre l’apprentissage des différents coiffages : les brushings, les mises en plis, les boucles sur champs, mais aussi les colorations, les mèches et les permanentes. Et ponctuellement, les élèves feront aussi quelques cours de défrisage et de coupe. Une immense majorité du travail, aujourd’hui, pour les coiffeurs, se partage entre les colorations, les balayages, les coupes et les brushings. Si on interroge des personnes dans la rue sur ce qu’elles attendent de leur coiffeur, beaucoup parleront justement de ces services-là, mais n’évoqueront ni permanente ni mise en plis. Mais alors pourquoi l’enseignement scolaire ne prend-il pas en compte cette réalité ? Cette proportionnalité de travail ? Pourquoi les élèves passent-ils autant de temps sur les permanentes, les mises en plis ou les boucles sur champs plutôt que les services qui sont vraiment demandés aujourd’hui ?
L’école doit-elle enseigner les prestations demandées les 50 dernières années à ceux qui travailleront les 50 prochaines ?Certains coiffeurs vont monter au créneau en disant "ce sont les bases". Mais les bases de quoi ? Qui en a décidé ainsi ? Est-ce que ce sont ceux qui l’enseignent aujourd’hui parce que c’était la mode quand eux étaient apprentis ?
En 1970, n’y avait-il pas d’enseignants qui pensaient que la permanente chaude était la base avant d’apprendre la permanente froide ? Et en 1950, n’y en avait-il pas d’autres qui pensaient que les papillotes et les fers en fonte à mettre dans la braise étaient la base avant d’utiliser les fers et casques électriques ? La définition de la base n’est pas immuable. La recherche et la mode font évoluer notre métier. La technologie des matériaux et des produits nous donne, chaque jour, de nouvelles possibilités. Il est temps que les programmes scolaires s’adaptent et modifient le nombre d’heures dédiées aux différents services.
Je sais que de très nombreux coiffeurs veulent faire entendre leurs voix à ce sujet, mais ne se sentent pas écoutés par les institutions actuelles. C’est alors le moment de signer cette pétition qui sera transmise à l’UNEC, au CNEC ainsi qu’au Ministère de l’Education Nationale.
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J ai une apprentie et je suis ok pour un changement le programme n’est plus d actualité
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Raphaël - Le 27/03/2020 à 12:02:17
Les programmes scolaires doivent être représentatifs de la réalité du marché professionnel. C'est particulièrement vrai dans les métiers de modes qui suivent par essence des tendances !