Pour la diminution du nombre de "Places Duo" dans les TGV

Voyager seul ou à deux dans un TGV, avec un billet pris un peu tard, condamne très souvent à voyager dans des "Places Duo".
Ces deux sièges sont la plaie socialement invivable d'un voyage en train qui souffre de peu d'autres défauts. Les 3 inconvénients majeurs sont :
1. Peu d'espace pour les jambes, qui finissent nécessairement par s'entre-choquer avec le fauteuil de notre voisin de devant. Idéal pour le faire chier, pas pour un voyage de 5 heures sans intention particulière de faire chier.
2. Impossibilité d'avoir un champ de vision à peu près dégagé. Le contact visuel permanent avec un siège qui ne montre aucun intérêt quant à nos moindres activités dans un angle de 180° est humainement difficilement supportable.
3. La petite tablette du siège de devant, entraînant une guerre de l'espace. Une tablette dépliée qui fait 30 centimètres environ laisse 30 centimètres par personne pour entreposer livres, ordinateurs, paquets de chips et autres pelures de mandarines. Plus la possibilité de disposer deux ordinateurs dos à dos maintenant.

J'aime la SNCF et suis l'un des rares à le dire haut et fort. Les voyages en train sont généralement un plaisir : rapides, confortables, économiques.
Les "Places Duo" sont un archaïsme de la définition d'espace personnel qui n'a plus de vraie raison d'être. Ils devraient être une exception et une quantité rare et recherchée plutôt que la punition d'une réservation tardive.
Notons que cette disposition est la norme des Shinkansen japonais, qui s'en portent très mal.

Lors d'un voyage, j'ai même entendu des compagnons d'infortune dire qu'ils avaient considéré prendre la voiture ou l'avion pour échapper au duoa infernal. Aberration écologique ! 
SAUVONS LA PLANETE, REDUISONS LE NOMBRE DE "PLACES DUO".