Exploitants de Besançon, de FCC, agents de la DR AFC, nous apprenons avec émotion que notre collègue et ami Cédric Paquelet envisage de quitter Enedis plutôt que d’opter pour la rétrogradation et la mutation d’office Mise à la qui lui sont proposées en alternative.
Si la faute commise est indéniable (et admise par l’intéressé) et si une sanction est compréhensible, nous sommes abasourdis qu’un agent comme lui, qui a est arrivé jeune dans l’entreprise et qui a grandi comme homme dans l’amour du métier et du service public en vienne à appréhender avec une forme de soulagement l’idée de quitter l’entreprise. Cela en dit long sur l’atmosphère ambiante.
Cédric a fait une erreur grave ce jour-là, il en est le premier conscient et à tous ceux à qui il a parlé dans les heures qui ont suivies il a décrit son sentiment d’être un miraculé. Il sait qu’il aurait pu y rester ce jour-là.
Il a fait une erreur mais une erreur n’engageant que sa propre intégrité. Jamais il n’aurait laissé quelqu’un d’autre faire la même chose devant lui sans réagir. Nous savons tous, nous qui avons travailler avec lui, que le réduire à une tête brulée, inconsciente du danger est faux. Nous savons que comme chargé de travaux, chargé de consignation ou même comme préparateur la sécurité était au cœur de ses préoccupations. Un instant il a baissé la garde.
Cédric a fait erreur ce jour-là. Mais il a aussi beaucoup fait pour que chacun se sente bien dans son travail et dans son unité. Il s’est toujours fait un devoir d’accueillir les nouveaux du mieux possible, se montrant disponible pour les aider à s’intégrer dans ce qu’il voit comme une famille dans laquelle on s’entraide autant que l’on aide les usagés à jouir du service public de l’électricité. Il a toujours fait plus que sa part pour porter renfort à ceux qui en avait besoin aussi bien dans l’exercice de ses fonctions que dans la sphère privée. Il ne s’est jamais caché à chaque fois qu’il a jugé qu’il faisait face à une situation injuste, sans tenir compte des oppositions et sans se poser la question de son intérêt personnel. Pour tout ça, Cédric est apprécié et respecté. Cédric a ses utopies et ses combats et une grande constance dans leurs défenses. Nous sommes nombreux à apprécier ce personnage unique et le porte-parole qu’il est de nos états d’âmes. Merci à lui aussi pour la gratuité et la chaleur de son amitié.
Après que nous avons perdu tant de personnel qu’on a pas jugé bon de remplacer ces dernières années, maintenant que nous cherchons à recruter mais que personne ne souhaite plus grossir nos rangs, que les postulations et les démissions se succèdent, que les difficultés à assumer nos tâches, notre fatigue et notre lassitude augmentent de manière exponentielle, nous nous interrogeons avec inquiétude et scepticisme sur la politique de gestion du personnel en général et de celui de l’AI de Besançon et de Cédric Paquelet en particulier.
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