Les artisans, commerçants, petits producteurs, sont laminés par les décisions du gouvernement dans le cadre de la pandémie. Ils sont désespérés, des effets financiers, psychologiques, sociétaux, (ainsi que leurs conjoints-collaborateurs, salariés, compagnons, apprentis) et ce, alors qu'ils ont répondu à toute les exigences de sécurisation de leurs pratiques. Ainsi, on mutile notre économie urbaine et rurale de proximité ayant une faible fréquentation et des risques minorés.
On laisse libre court à la grande distribution où les parkings sont bondés par ces pratiques anticoncurrentielles contraires à la loi sur la liberté d'installation... Mais nous sommes en "Etat d'urgence" et l'Etat peut décider à sa guise des mesures même si elles sont dignes d'Ubu... à moins qu'elles soient bien planifiées pour laisser la place nette pour la grande distribution et le commerce en ligne et supprimer toutes les activités de proximité et les contacts humains. Une preuve de ces pratiques ineptes, pour soutenir le petit commerce fermé on lance l'enquête publique pour l'aménagement de la grande zone d'activité commerciale d'Echenoz la Méline en plein confinement ! La grand distribution est confiante dans son avenir !!! Ce qui va va briser encore plus les professionnels des petites entreprises à jeter l'éponge et les consommateurs comme souvent s'alerteront à postériori.
« il sera libre à toute personne d'exercer telle profession, art, ou métier qu'il trouvera bon » (1791), : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789), le législateur ne peut pas porter atteinte de manière arbitraire à cette valeur constitutionnelle, mais se réfugie derrière l'état d'urgence.
Faut-il rappeler que le pays des Droits de l'Homme passe depuis 2015 plus de la moitié de ces cinq dernières années sous un régime d'exception (terrorisme et pandémie). Un régime qui autorise le gouvernement et les préfets à suspendre certaines libertés publiques et individuelles ou à les restreindre dans des proportions exorbitantes par rapport au droit commun.
Attendre la disparition de ces services, après les services publiques, hôpitaux de proximité, écoles, gares, stations services, etc. ?
C'est pourquoi, je lance une pétition, pour exiger que les petites entreprises, artisanales, commerciales, producteurs, aient les mêmes droits à la poursuite de leurs activités que les autres acteurs économiques, que l'ensemble des règles de concurrence, environnementales et d'instruction des dossiers, pour les implantations commerciales, éoliennes, relais 5G, soient pérennisées sans dérogation liées à l'état d'urgence sanitaire entrant en vigueur sur l'ensemble du territoire national.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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