Monsieur le Conseiller,
Le président de la République a fait de
l’éducation et de la
sécurité des citoyens français deux priorités de son action. Il a le courage politique d’agir et la
majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Or ces derniers mois la violence a progressé de manière effrayante dans les écoles et
gangrène les établissements de notre pays, sans que personne n’intervienne. Nos enfants et leurs professeurs sont trop souvent menacés, injuriés, frappés et blessés par des élèves dangereux.
Aucun enseignant ne peut transmettre son savoir s’il craint pour sa propre vie et celle des élèves dont il a la responsabilité.
N’attendons pas de nouveaux drames ! Avec les 40 000 membres de SOS Éducation, je demande que le gouvernement prenne le problème à bras le corps pour lutter contre la violence à l’école, et je propose
10 mesures de bon sens :
- Faire respecter l’autorité des professeurs
- Responsabiliser les chefs d’établissement
- Former les professeurs à l’application de la discipline
- Réintroduire la fonction pleine et entière de surveillant général dans les écoles
- Exclure définitivement un élève à la troisième infraction grave au règlement intérieur
- Supprimer la réintégration automatique après exclusion d’un établissement scolaire
- Restaurer les internats spécialisés
- Rétablir prix et récompenses pour les élèves méritants
En 2010 déjà, 143 députés avaient soutenu SOS Éducation pour faire appliquer d’urgence ces 8 premières mesures.
En 2019, 2 autres mesures semblent aussi essentielles :
9. Combattre l’influence de l’extrémisme et du communautarisme
10. Responsabiliser financièrement les familles des élèves délinquants récidivistes
Je vous prie d’alerter au plus vite Monsieur le Président de la République sur la situation explosive de l’école et de lui demander l'application sans délai de ces 10 mesures de bon sens.
Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller, l’expression de ma haute considération.