Objet : Contre l’accès à la résidence étudiante via l’impasse du Poulfanc – Pour un accès direct sur l’avenue François Mitterrand
Nous, habitants, riverains et usagers de l’impasse du Poulfanc à Séné, souhaitons exprimer notre opposition à la décision de la mairie de Séné d’imposer un accès à la future résidence étudiante et de jeunes actifs uniquement via l’impasse du Poulfanc, alors qu’un accès unique direct à l’avenue François Mitterrand est techniquement envisageable.
Pour rejoindre la future résidence par l’impasse du Poulfanc et les quartiers alentours, il y aura une utilisation plus accrue de voitures, les futurs étudiants et jeunes actifs n’utilisant pas que le vélo. Le stationnement sauvage sera aussi une préoccupation importante pour le quartier; la résidence ne comptera qu’une quarantaine de parking voiture pour 142 logements.
Nos motifs de contestation :
-L’impasse du Poulfanc est une voie résidentielle qui accueille déjà de nombreux véhicules.
-Le quartier est très vivant, avec de nombreuses familles, des enfants se rendant à pied au collège, ou jouant régulièrement dans l’impasse. C’est aussi un passage de cyclistes avec promeneurs.
-Il y a également de nombreux animaux domestiques dans les résidences alentour, dont la sécurité peut être compromise par une hausse du trafic motorisé.
-L’environnement naturel à proximité, incluant une réserve riche en biodiversité, attire randonneurs et promeneurs, et participe à la qualité de vie du quartier.
-L’arrivée d’une résidence étudiante et de jeunes actifs avec un accès par l’impasse engendrera une augmentation significative du trafic (véhicules de service, livraisons, déplacements étudiants), créant des risques pour les piétons et dégradant le cadre de vie. On constate une dangerosité de l’impasse si on ouvre l’accès aux véhicules car il n’y a aucune visibilité au bout de l’impasse entre les différentes sorties indiquées dans les plans d aujourd'hui
-La mairie a refusé la possibilité d’un accès par l’avenue François Mitterrand, pourtant en lien direct avec les pistes cyclables, les établissements de formation et les transports vers Vannes.
-Aucun aménagement n’a été prévu pour tenir compte des déplacements étudiants le soir, le week-end, pour les courses, les sorties culturelles ou nocturnes. En 2015, à Tohannic (Vannes), un article de Ouest-France rapportait la colère des riverains face au manque de stationnement étudiant. Les élus avançaient déjà les mêmes arguments qu’à Séné : favoriser vélo et transports, sans considérer la réalité de la vie étudiante.
-Une étude d’aménagement a été annoncée verbalement pour septembre 2025, soit trop tardivement alors que le chantier débute dès octobre.
Nous demandons donc :
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