Savez-vous que l’endossement[1] des chèques d’une valeur inférieure à 10.000,00€ (dix mille euros) n’est jamais vérifié ?
Savez-vous que votre compte est crédité de la valeur du chèque le jour que vous le déposez, et avant que votre banque ne se soit assuré de sa validité ?
Un chèque déposé à l’encaissement n’est pas vérifié avant, mais après. La valeur est d’abord reportée sur le compte du bénéficiaire. Ensuite, le chèque est envoyé à l’agence bancaire de l’émetteur. Son compte est débité, la valeur est transmise à l’agence bancaire du bénéficiaire. Ceci, c’est quand tout va bien.
Si le chèque est frauduleux, la valeur est d’abord reportée sur le compte du bénéficiaire. Ensuite, le chèque est envoyé à l’agence bancaire de l’émetteur. Il est alors renvoyé à l’agence bancaire du bénéficiaire avec la raison pour laquelle il a été refusé. Puis la somme est débitée du compte du bénéficiaire.
Il s’agit là d’une grande faiblesse que les escrocs du monde connaissent parfaitement et qu’ils exploitent en toute impunité. Les régions du monde où ils sévissent est notamment l’Afrique.
Par Internet, il est facile d’obtenir une adresse bidon physique et électronique ainsi qu’un numéro de téléphone portable avec l’indicatif en lien avec le pays cible.
Leur technique est de vous envoyer un chèque pour une raison ou une autre pour que vous leur renvoyez tout ou partie de sa valeur en espèces par un mandat ou des valeurs électroniques impersonnelles, cela dans les 24 heures compte tenu de l’urgence humanitaire…
Si la victime va porter plainte et si le procureur accepte qu’une enquête soit diligentée – c’est rarement le cas – celle-ci ne peut pas aboutir, même avec le numéro de téléphone, les noms et adresses physiques et électroniques, le compte du bénéficiaire de l’escroquerie, etc.
La victime n’a plus qu’une solution : pleurer pour réalimenter son moulin en eaux…
Les banques, ou plutôt la banque, notamment en France, mais aussi partout dans le monde, connaît parfaitement cette faille depuis des dizaines d’années. Elle ne fait rien pour y remédier.
Est-il nécessaire de rappeler que c’est celui qui a le pouvoir de l’argent qui décide des lois d’un pays ? Et qui a ce pouvoir, notamment dans nos pays occidentaux ? La banque !
Pourquoi n’a-t-elle pas légiféré pour corriger cette faiblesse ? Depuis le temps, il s’agit d’une faute !
Rappelons-nous que ceux qui paient sont les clients de la banque, c'est-à-dire tout le monde. Et la bénéficiaire de cet état de fait, est la banque elle-même.
D’abord, c’est elle qui transmet les fonds, et à chaque opération bancaire, elle fait un bénéfice, aussi minime soit-il.
Ensuite, en se retrouvant à découvert la victime paie des frais à la banque, et pas seulement… Elle paie aussi tous les frais de justice, elle paie le salaire des juges et avocats directement ou indirectement par l’Etat qui est gouverné par la banque…
Comme indirectement, c’est la banque qui paie les juges, et c’est la banque qui gère les comptes-en-banque de ceux-ci et qui les exploite, ils lui donnent toujours raison.
Nous sommes sept milliards de victimes de cette loi inique, même si nous en profitons aussi largement…
Si nous sommes un millier à signer cette pétition, la banque va nous rire au nez, si nous sommes un million, elle va faire la grimace, mais il est peu probable que quoique ce soit ne change. Mais si toute une population se lève pour exiger de la banque…
Pour les cartes bancaires, il existe des assurances qui assument les utilisations frauduleuses. Pourquoi n’en est-il pas de même pour les chèques ? Si la législation et les méthodes de travail de la banque étaient correctes, les escroqueries seraient rares.
Mais tout est fait aujourd’hui pour faire payer le petit pour enrichir le gros et renforcer son pouvoir.
[1] L’endossement, c’est la signature que nous apposons au dos du chèque pour le mettre à l’encaissement.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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