POUR LA VERSION FRANÇAISE, VOIR PLUS BAS ☆
ENGLISH:
The following petition is intended for those negotiating the Collective Agreement at the Public Service Alliance of Canada (PSAC).
We are Parole Officers under the Union of Safety and Justice Employees (USJE). Considering the exhaustion felt at lack of support from PSAC, we implore you to hear this request.
Currently, we are observing Peace Officers working tirelessly, sometimes even having to work overtime without compensation, with no other choice, in order to ensure Public Safety.
Our accountability, our feeling of duty and our responsibility as Parole Officers often make us work well beyond regular working hours to avoid being at fault for not meeting expectations. We subsequently observe Parole Officer exhaustion and burn-out, while more is always requested of them.
Our request is simple:
(1) We expect our caseload/workload to be negotiated within the Collective Agreement. It appears to us that this request is not taken seriously and not given importance. For years now, we have repeatedly requested this item to be heard by PSAC.
The reality is, for years now, our duties have evolved at an increased, our caseloads have increased and our workload has been severely impacted as a result and without any tasks being removed to make way for new ones.
We see Parole Officers forced to go on sick leave as a result of burn-out. We see Parole Officers leave on sick leave or vacation without having proper replacement. The weight of this additional workload those situations create then has to be shouldered by the rest of the team.
It is our belief that this is the result of a lack of recognition from our employer as to our value along with a lack of listening from PSAC.
(2) We wish to see the Parole Officer allowance be increased. Parole Officers are important and necessary pillars to ensure the Mission of CSC.
The status of Peace Officer is not a small thing and has its responsibilities and supports the notion that we are critical in ensuring Public Safety.
We wish to have our profession recognized and believe such can be demonstrated through an increase to the Parole Officer allowance.
This petition firstly aims to draw attention at the fact that Parole Officers need help, to have those negotiating for us, understand our reality.
It’s aim is also a collective call to action to demonstrate that we stand together and want to be heard.
We therefore request that our negotiating team takes action on the above two requests in order to demonstrate to Parole Officers that they are acknowledged and recognized but are assigned dignified, respectable and manageable caseloads/workloads.
Best regards,
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FRANÇAIS:
Cette pétition est adressée au comité chargé des négociations de notre convention collective à l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC).
Nous sommes des agents de libération conditionnelle affiliés au Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ). Nous vous implorons d’entendre cette demande, et ce, considérant que l’épuisement qui se fait sentir, alors que nous ne ressentons aucun appui de l’AFPC.
Sur le terrain, on peut observer des agents de la paix qui travaillent de façon acharnée, font plusieurs heures supplémentaires par semaine, sans être rémunéré, afin d’assurer la sécurité publique, et ce, parce que la culture du milieu nous force la main. Notre imputabilité, notre sentiment du devoir et nos responsabilités en tant qu’agent de libération conditionnelle nous amènent à faire l’ensemble de nos tâches sous une base bénévole, afin de ne pas être pris en défaut. Toutefois, on observe aussi des agents qui sont épuisés, à qui il est toujours demandé d’en faire plus.
Notre demande est simple :
(1) Nous souhaitons que notre charge de travail soit négociée et conventionnée. Ce droit fut reconnu par la Cour suprême du Canada en 2016. Sur le terrain, nous sommes sous l’impression que cette demande vous semble banale et sans importance, puisque depuis maintes années cette demande est répétée sans être entendue par l’AFPC. Toutefois, les tâches qui nous sont demandées sont décuplées, sans qu’aucune ne nous soit retirée. On observe des agents de libération conditionnelle forcés de quitter en congé de maladie puisqu’ils sont à bout de souffle. On observe des agents quitter en maladie ou encore en vacances, sans que ceux-ci ne soient remplacés. Le fardeau de la tâche supplémentaire doit être comblé par l’équipe. Nous estimons par ailleurs que ceci est le résultat d’un manque de reconnaissance de notre valeur, de la part de notre employeur, mais surtout d’un manque d’écoute de la part de l’AFPC.
(2) Nous souhaitons aussi que la prime octroyée aux agents de libération conditionnelle soit bonifiée. Les agents de libération conditionnelle sont un pilier important et nécessaire à la mission du Service correctionnel du Canada. Le statut d’agent de la paix n’est pas un statut octroyé à la légère et vient appuyer le fait que nous sommes essentiels au maintien de la sécurité publique. Nous souhaitons que notre métier soit reconnu tel qu’il est et croyons que c’est par la bonification de cette prime que cela doit passer.
Ainsi, cette pétition se veut d’abord être un appel à l’aide afin que vous, qui négociez en notre nom, compreniez notre réalité. Elle se veut aussi être une action concertée afin de vous démontrer que nous nous soutenons et souhaitons être entendus. Nous vous prions donc de prendre action sur ces deux demandes, et ce, dans le simple objectif d’avoir un sentiment de reconnaissance, mais surtout une charge de travail digne et respectable.
Cordialement,
