On m’a brisée sans preuve. Jugée sans défense. Rayée sans raison.
Je suis assistante maternelle. Depuis plus de 10 ans, j’ai exercé avec amour, patience et engagement. Les enfants m’aimaient. Les familles me faisaient confiance. J’ai monté une MAM. Un projet de cœur. Un lieu de joie, de rire, de sécurité. Une vraie maison pour l’enfance. Et puis un jour… tout a basculé.
Une dénonciation anonyme. Montée par une collègue malveillante, jalouse, raciste. Et la PMI a déclenché sa machine sans vérification, sans m’écouter, sans me croire, sans chercher la vérité.
Une fiche oubliée, une barrière en réparation, un peu de terre tombée des légumes que j’avais achetés avec les enfants à la ferme.
Et me voilà transformée en “danger”. Ils ont retourné chaque mot contre moi. Ils ont décidé que j’étais une menteuse.
Ils voulaient que je dise : "oui, j’ai frappé les enfants, oui, je les ai maltraités". Mais ce n’est pas vrai. Je ne peux pas dire ça, parce que je ne l’ai pas fait.
On m’a accusée de tout. D’insultes, de violences d’inaction, de négligence, d’être absente, de passer mes journées devant Netflix.
Pendant ce temps, plus de 35 familles témoignaient en ma faveur. Des parents, collègues, stagiaires… tous unanimes : bienveillance, rigueur, amour. Mais la PMI a préféré écouter deux familles mécontentes. Peut-être trois. Une que je ne connais même pas.
Et ce n’est pas tout.
Pendant des années, j’ai subi le harcèlement de la même référente. Un mois elle disait blanc, le mois suivant noir. Elle me disait que je n’étais “pas claire”, me faisait passer pour confuse. Elle m’a poussée à douter de moi-même, à croire que je délirais.
Mais je ne suis pas folle. Elle voulait ma tête. Elle l’a eue.
La commission CCPD ? Une mascarade. On fait semblant de vous écouter, mais tout est déjà écrit d’avance. Ils s’alignent, se couvrent, se protègent entre eux. Leurs contradictions sont énormes : une version un jour, l’inverse le lendemain. Des rapports faits sans prendre de notes, sans rigueur, sans cohérence. Même les preuves que j’ai fournies, des preuves claires, concrètes ont été mises en doute.
Parce que reconnaître la vérité les obligerait à assumer leurs fautes.
Ce qu’ils m’ont enlevé ? Mon métier. Ma vocation. Ma stabilité. Mon droit de voir les enfants que j’aimais.
Tout ça, pour protéger leur machine. Pour effacer leur erreur.
Aujourd’hui, je me lève. Je refuse de me taire. Je refuse que d’autres assistantes maternelles tombent dans le même piège. Je refuse qu’on piétine des années de travail, d’amour et d’engagement. Je ne suis pas un monstre. Je suis une professionnelle. Une éducatrice. Une femme blessée mais debout.
Signez cette pétition. Pour moi. Pour les enfants qu’on arrache sans raison. Pour les assistantes maternelles qu’on juge sans défense.
Pour que l’humain reprenne le dessus. Pour que la justice remplace enfin l’abus.
Parce qu’une simple dénonciation ne doit jamais suffire à ruiner une vie.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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