M.ARNAULT et VUITTON, faites un don à VENDÔME de nobles picaillons !

M. Bernard ARNAULT, grand patron du groupe L.V.M.H., a annoncé qu’il contribuerait à hauteur de 200 millions d’euros au sauvetage de la cathédrale Notre-Dame de Paris, victime le 15 avril 2019 d’un gigantesque incendie.

Un an auparavant, la Fabrique de maroquinerie Louis VUITTON, filiale de son groupe, installé place Vendôme à Paris s’était portée acquéreur de gré à gré auprès de la Ville de Vendôme (Loir et Cher) d’un des plus prestigieux édifice public, classé monument historique, appelé «bâtiment Régence» dans l’ancien Quartier de cavalerie Rochambeau (cf photo), au bord du Loir face au château, d’une superficie intérieure de 3.500 m2 pour le prix de 1,7 millions d’euros, soit 500 euros le mètre carré ou potentiellement le dixième de sa valeur. Il aurait aussi acquis la marque «Vendôme» pour ses produits au prix de... 10.000 euros.

Dans le même temps, et malgré les centaines de signataires de la pétition «Il faut sauver le Quartier Rochambeau», la Ville de Vendôme avait commis la démolition du «Petit manège», et l’arasement des dizaines de platanes centenaires qui contribuaient à la cohérence et au charme de ce quartier, où restent sérieusement menacés la Petite écurie du XIXème siècle, et d’autres bâtiments aussi anciens faute de budget d’une municipalité trop dépensière.

C’est pourquoi nous lançons un appel auprès de l’amateur d’art que serait M. Bernard ARNAULT pour qu’il réponde aux somptueux cadeaux, encore suspects à ce jour, que lui ont offert les élus de la Ville par un don de 20 millions d’euros que celle-ci s’engagerait à investir dans la rénovation du patrimoine historique local trop longtemps négligé, celui encore public du Quartier Rochambeau, et plus largement contemporain de Notre Dame de Paris, tels la Chapelle St Jacques du XIIème siècle, et pour le XIème siècle même, l’Abbaye de la Trinité, et le château des Ducs de Vendôme qu’il conviendrait de reconstruire partiellement !

Car si Paris vaut bien une messe, et 200 millions d’euros, Vendôme est aussi, dit-on, bien plus qu’une place, et mérite surement le dixième d’une telle somme de la part d’un homme, ou d’un groupe qui s’y investit, pour réparer ici aussi, en raison de la faiblesse de nos élus, non pas un incendie, mais un besoin de justice qui couve sous la cendre !