Camélia Jordana est crucifiée au pilori par Castaner, qui, dans l’incapacité béante de procurer des blouses pour les infirmières, et des masques pour celles et ceux qui ne peuvent pas se permettre de les acheter, s’est substitué à la justice, en la condamnant sans réserve pour avoir dénoncer la violente dérive et l’impunité de certains éléments de la police.
Ces actes ne sont, pourtant, plus à prouver, puisque ils ont été largement démontrés, grâce aux réseaux sociaux, et grâce à de rares et courageux journalistes.
L'attaque c'est donc ignorer volontairement au passage le point de vue de millions de français, affolés par des dérives qui ont été occasionnées : mutilations, éborgnements, voire la mort.
Dire il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un policier, et j’en fais partie, est-ce « des propos honteux » ? Faut-il rappeler à Castaner que le silence devient l’allié le plus fort des forces du mal, lorsque les mots n’ont plus de sens, et quand la justice perd sa force et sa raison.
Dire la vérité, n’est ni un crime, ni un délit, au contraire, c’est la fardée qui est condamnable.
Camélia Jordana n’a fait que dire avec courage, haut et fort, ce que nombreux pensent, et pour cet acte courageusement et publiquement exprimé, elle est victime d’abus d’autorité.
Cet appel est lancé à toutes les françaises et à tous les français épris de liberté et de justice.