Les plateformes avec la complicité de l'État ont déclaré la guerre à la profession du transport de personnes.
Voyant les décisions juridiques se retourner contre les plateformes, elles veulent désormais que l'État distribue les cartes professionnelles comme des petits pains pour noyer la profession du transport de personne, quand l’offre est aujourd’hui bien supérieure à la demande.
Le gouvernement sonde en toute discrétion certains chauffeurs de taxi et VTC sur les modalités d'examen en vue de leur simplification.
Encore une fois, au mépris de l’intérêt général, le lobby des plateformes numériques exerce des pressions auprès de la puissance publique pour convertir ses intérêts privés en politique publique.
La réalité c’est que l’État ne dispose toujours pas d’outil pour connaitre avec précision le nombre de chauffeurs en réelle activité, malgré l’observatoire prévu par la Loi Grandguillaume dès 2016, faudrait-il pas commencer par déterminer combien d’acteur sont présents dans le transport de personnes.
La team taxi, collectif de taxi militant pour la défense du taxi dans un cadre républicain dénonce cette collusion malsaine, et ce déni de démocratie en exerçant des simulacres obscures de participation.
Le taux de réussite tournent autour de 80% selon les Chambres de métiers de l’artisanat. Dans les réponses au questionnaire du ministère, 74% des répondants jugent l'examen facile ou très facile. 91% des taxis précisent l'avoir réussi du premier coup et 85% pour les VTC.
Les chiffres parlent d’eux même l’examen est déjà simplissime.
Aussi dans une étude, l'Urssaf signale que les taxis-VTC est en seconde place des cinq activités qui ont connu une hausse plus forte du nombre de micro-entrepreneurs avec une hausse de 54% entre 2009 et 2019. Il serait nécessaire de faire une investigation sur l’équilibre de l’offre et la demande dans le monde du transport de personnes.
Nous appelons dans cette pétition les chauffeurs de taxi, à montré notre rejet total de tout exercice de simplification des épreuves et des délais d’ examen. Nous rappelons que le gouvernement à ses obligations d’assurer un équilibre économique au secteur, et non d'œuvrer a sa précarisation, et son asservissement aux plateformes.
Malgré cela, l'État à reçu une réponse hostile à rendre l'examen plus simplifié , « le simplifier encore pourrait dévaloriser l'image de la profession, et que surtout cela entrainerait l'arrivée de nouveaux chauffeurs sur le marché à un moment où leur activité est déjà pénalisée par la crise sanitaire ».
Les taxis sont les ambassadeurs des territoires sur leur zone d'activité. A ce titre, la formation et l’examen doivent être de qualité, en incluant les dimensions d’accueil multilingue, de service, de compétences et de sécurité afin de pouvoir transporter les passagers de la meilleure manière qu'il soit. Le simplifier consisterait a amener une dégradation sans équivoque de notre profession, ce à quoi nous nous opposons clairement et fermement.
Nous vous remercions du temps accordé à la lecture.
Le collectif Team taxi