Aujourd'hui en France, le risque qu'un agriculteur mette fin à ses jours est de 43%.
Nous, agriculteurs de toutes filières et de toutes régions, sommes à bout.
Chaque jour, nous travaillons pour nourrir la France, pour faire vivre nos territoires, pour préserver un héritage qui appartient à tous les citoyens et transmettre un métier que nous aimons profondément.
Pourtant, aujourd’hui, entre décisions incompréhensibles, normes intenables et peur permanente de perdre nos animaux, notre métier est en train de mourir.
1) La Dermatose Nodulaire Contagieuse est arrivée dans certaines régions, et sa gestion sanitaire se traduit par des abattages massifs de troupeaux entiers, même lorsque la majorité des animaux sont sains. Ces décisions sont prises loin de nos fermes, sans tenir compte de la réalité du terrain, et nous laissent démunis face à une maladie que nous savons détecter, isoler et surveiller. Nous refusons que nos animaux soient sacrifiés par des protocoles aveugles qui détruisent des familles, des exploitations et des filières entières.
2) Au-delà de la DNC, c’est l’ensemble du monde agricole qui est fragilisé. Les coûts de production explosent, les charges sont toujours plus lourdes, et les aides officielles peinent à compenser nos pertes. La complexité des réglementations, les restrictions administratives, et parfois même les blocages de marché, rendent notre métier impossible à vivre. La Politique Agricole Commune, conçue pour nous protéger, est devenue une source de stress et d’injustice, avec des règles complexes, des subventions difficiles à obtenir et des obligations qui ne correspondent pas à nos réalités.
3) En parallèle, nous sommes confrontés à une concurrence internationale déloyale. Les accords commerciaux et l’ouverture aux importations exposent nos productions à des pratiques moins réglementées, à des coûts inférieurs et à des standards différents. Nos exploitations, nos familles et nos territoires sont mis en danger. Tout cela se passe dans un contexte où l’avenir de l’agriculture française est menacé. Si rien n’est fait, nos fermes pourraient disparaître, nos villages se vider, et notre pays perdre son autonomie alimentaire.
Nous voulons :
Nous ne voulons pas que notre métier disparaisse. Nous ne voulons pas que nos exploitations meurent.
Nous demandons aujourd’hui aux pouvoirs publics, au gouvernement et à l’Europe : écoutez-nous, soutenez-nous, agissez.
Nous n’avons pas besoin de compassion, nous avons besoin de véritables actions pour continuer à nourrir la France et à faire vivre nos territoires.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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