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Pétition

AESH à temps partiels imposés : un salaire pour vivre, stop à la précarité et au mépris

AESH à temps partiels imposés : un salaire pour vivre, stop à la précarité et au mépris Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Aesh et enfants en situation de handicap
Destinataire(s) :
Monsieur Le Sénateur Cédric Vial, Députés et Sénateurs, M Le Ministre de l'Education nationale
La pétition
Mises à jour

Les aesh (Accompagnants des élèves en situation de handicap) n'ont pas un salaire en adéquation avec leur travail fourni.


Elles, car ce sont majoritairement des femmes, sont pratiquement toutes à temps partiels imposés. 


Elles suivent plusieurs élèves en situation de handicap en même temps dans une journée, vont sur plusieurs classes, sur plusieurs niveaux ET plusieurs établissements vu le manque d'aesh.


Certaines aesh ont jusqu'à 10, 12 élèves.


Le minimum, est 5, 6 élèves par jour et la tendance est d'en avoir de plus en plus et d'aller sur plusieurs établissements pour pallier au manque de recrutement et à la pénurie. Ce qui est impossible, c'est du suivi bâclé. 


Autrement dit, l'accompagnement se détériore en qualité et en temps car il faut pallier au manque d’effectifs sauf que les aesh ne sont pas extensibles à un moment donné malgré toute leur bonne volonté. 


"LE SALAIRE DES AESH NE PERMET PAS DE VIVRE".


Le travail des aesh se détériore d'année en année et si les choses n'évoluent pas vers la reconnaissance de leur travail et un salaire, les élèves en situation de handicap seront doublement pénalisés. 


Ils auront de moins en moins d'heures d'accompagnement, la mutualisation à souhait va empirer.


Sans un salaire, car ces postes sont à temps partiels imposés, très peu d'aesh ont un temps à 80 % voir temps plein.


La grosse majorité est à 50, 62, 66, voir 76 % et cela devient vraiment très très rare.


Les heures d'accompagnement sont planchées. Il est impossible d'augmenter la quotité d'où les temps partiels imposés. 


C'est une décision de l'état qui refuse de reconnaître leur fonction et leur travail via une augmentation des grilles indiciaires pour un réel salaire qui permette de vivre.


La prime de fonctionnalité est en fonction de leur quotité, cela ne fait pas partie d'un salaire. 


Du jour au lendemain, elle peut être supprimée et c'est quoi 84 € / mois ? (pour les plus grandes quotités).


Les aesh n'ont même pas 1 000 € nets / mois pour vivre.


Elles sont sous le seuil de pauvreté, voir INSEE.


Elles n'arrivent même pas à avoir des projets, perspectives d'avenir, avec ce petit salaire pourtant elles font un travail remarquable et qui sans elles l'inclusion ne pourrait pas se faire.


"MONSIEUR LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE LES REMERCIE POUR LEUR TRAVAIL FORMIDABLE"


"SANS ELLES L'INCLUSION NE POURRAIT PAS SE FAIRE"


Une des collèges n'a pas pu faire de prêt pour enterrer sa mère, qui depuis 2019 se trouve chez les indigents. (Carré des communs).


Est-ce normal de devoir souffrir ainsi ? C'est un manque de respect et de dignité. Elle doit trouver une solution pour la sortir de là mais...


La banque refuse les prêts car il n'y a ni statut ni salaire pour ça. Pour vivre, pour manger.


"VIVRE, MANGER "


Les aesh sont en difficulté, certaines n'ont plus de véhicule pour se rendre là où les écoles ne sont pas desservies par les transports, d'autres n'ont plus les moyens pour changer les pneus, faire faire réparations et contrôles techniques...s'acheter un véhicule est impossible, pas de prêt bancaire vu le salaire minuscule offert pour leur travail important auprès des élèves en situation de handicap.


C'est également compliqué lorsqu'il faut intervenir sur plusieurs établissements.


Elles n'ont plus de pause méridienne, temps de trajet non considéré comme du temps de travail, pourtant elles ne mangent pas par manque de temps.


Cela ne peut plus durer ce mépris envers ce personnel. 


LES CHOSES DOIVENT CHANGER AU PLUS VITE"


Tous les amendements à leur égard ont été rejetés.


Les 4 000 aesh à temps partiels imposés et non temps pleins comme dit à l'Assemblée Nationale,  c'est fini. Le projet a été rejeté. 


C'est à dire que sur le terrain c'est déjà très tendu pour celles en place MAIS QUI VONT FAIRE ENCORE PLUS AVEC MOINS puisque plein de notifications sont déjà là et d'autres en cours.


Cela signifie que l'accompagnement des élèves en situation de handicap est bâclé, et ça, les parents doivent le savoir. 


Avoir une aesh, aujourd'hui, ne signifie pas avoir un accompagnement. Parfois, c'est quelques heures par semaine, 1h / jour, voire moins lorsque ce n'est pas 1 ou 2 h par semaine.


Inclusion sur papier ?


Papier pour se donner bonne conscience ? 


Nous demandons à Monsieur le Ministre de l'Education nationale, Monsieur Attal, à Monsieur Le Président M Macron, et à  Madame La première Ministre Madame Borne de bien vouloir prendre en considération notre travail et en faire un vrai métier avec un vrai salaire pour VIVRE et un statut. 


C'est la seule façon de pouvoir recruter. 


Les élèves en situation de handicap ont besoin des aesh.


Sinon ce sera des démissions en masse parce que personne ne peut vivre avec un salaire sous le seuil de pauvreté. Moins de 1 000 € nets / mois.


Partir de ces postes sans pénalités est impossible. 


Les aesh sont obligées de travailler 6 mois pour rouvrir leurs droits à pôle emploi si elles refusent une nouvelle affectation malgré tous les établissements et élèves qu'elles suivent déjà. 


Idem si elles refusent un renouvellement, si elles refusent le CDI contractuel au bout de 6 ans. Maintenant au bout de 3 ans de CDD contractuel, mais les salaires restent toujours sous le seuil de pauvreté et sans statut.


Rupture conventionnelle impossible. 


Cela signifie que les aesh maintenues à temps partiels imposés sont en plus prisonnières, doublement pénalisées. 


Voilà pourquoi sans changement de la part du gouvernement il n'y aura pas d'aesh pour tous les élèves en situation de handicap, non seulement les salaires n'y sont pas mais c'est juste impossible de vivre, on les empêche de vivre.


Par la même occasion, la maltraitance institutionnelle est là également pour les élèves en situation de handicap.


"C'EST UNE ACTION URGENTE ET IMMÉDIATE QUE NOUS DEMANDONS"


"UN SALAIRE ET UN STATUT AU PLUS VITE"


Moins de 1 000 € nets / mois


Ce n'est pas possible. 


Merci d'avance de bien vouloir nous aider dans ce combat. 


S'il vous plaît, signez, et partagez.


Vous trouverez ici 


Le lien sur des témoignages de parents et aesh :


https://www.lemensuel.net/categorie/aesh/

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512 commentaires
Pierrette - Le 10/11/2023 à 18:12:13
AVS puis AESH depuis très longtemps, je suis lasse du manque de reconnaissance, voire du mépris des différents gouvernements à notre égard. On fait un travail qui demande beaucoup de bienveillance. Mais qui est bienveillant avec nous ? Entendre une politique prétendre qu’on fait ce travail pour bénéficier des vacances scolaires à été le summum du mépris. Je précise que nous sommes annualisés(ées) et que les semaines de congés sont de ce fait déjà déduites de notre salaire. Nous ne pouvons pas nous payer de vacances de toute façon. On n’a pas besoin de condescendance mais de respect, à commencer par un salaire décent.
Les métiers d’aide à la personne ne sont pas valorisés en France !
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Le 10/11/2023 à 17:54:45
Il n' est pas normal qu'une ASH touche si peu de salaire pour aider les enfants en situation de handicap ♿ qui en ont énormément besoin et il en faudrait beaucoup plus.
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Françoise - Le 10/11/2023 à 17:48:21
Je suis enseignante et je vois le travail accompli par nos AESH, leur salaire est honteux, leurs conditions de travail souvent également, cela DOIT changer.
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