Avanne-Aveney, une commune située dans le département du Doubs à côté de la ville de Besançon, dispose d’une particularité, celle d’accueillir sur son territoire un centre d’hébergement pour personnes âgées et un crématorium, ce qui augmente les besoins d’accueil du cimetière actuel qui a déjà été agrandi.
Jusqu’en mars 1997, la commune fut administrée par des élus issus des familles locales qui connaissaient parfaitement les parcelles de leur territoire et qui ont géré l’urbanisme avec une grande sagesse. Les élus avaient déjà su agrandir le premier cimetière d’un deuxième situé juste en amont et ils avaient réservé une troisième parcelle, disponible, située juste en amont de la deuxième et l’avaient inscrite au PLU (Plan Local d’Urbanisme).
La commune a vu s’exercer une forte pression urbaine et de nombreux lotissements se sont créés amenant une population urbaine ignorante des caractéristiques de leur nouvelle commune.
C’est ainsi que les anciens élus du "cru" ont été écartés et que les habitants ont élu et du subir, de mars 1997 jusqu’en mars 2014, un maire atteint de la folie des grandeurs. Des ronds-points cyclopéens, impraticables et laids, ont été implantés en deux endroits, notamment sur la parcelle réservée pour le troisième cimetière, faisant fi des sages décisions prises par les élus des équipes précédentes.
L’impérieuse nécessité d’un troisième cimetière restait entière et les nouveaux élus ont fait le choix, dans leur totale ignorance de la qualité des sols, d’une parcelle située en pleine zone humide, chemin du Vignier, au lieu-dit "Derrière Chaillot". Le Cabinet Reilé, spécialisé dans l'Environnement, les sciences appliquées aux Sciences de la Terre, situé à Beure, consulté, a nettement conclu à l’impossibilité de la création d’un cimetière en cet endroit compte tenu de la nature des sols.
Aussi, nous, le Collectif Les Morts taiseux, demandons :
- que le Grand Besançon abandonne fermement l’emplacement projeté, une zone humide impropre à l’inhumation des cercueils,
- qu'il répare les errements d’une précédente équipe municipale en démolissant le rond-point.
- qu’il reprenne l’emplacement prévu pour le troisième cimetière, à l’amont du deuxième.
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