Non à la suppression de l’abattement fiscal de 10 % des retraités par le gouvernement !

Le gouvernement cherche à économiser une partie non négligeable du déficit que l’ensemble des politiques en responsabilité a aggravé, successeurs, et dans un projet qui revient régulièrement sur la place publique, son ministère de l’Économie et des Finances propose de se retourner vers les retraités.

C’est notamment vers la suppression de l’abattement fiscal de 10 % des retraités qui est envisagée. C’est aussi une révision technique des points de retraite Agirc-Arrco prévue en 2026, qui pourrait impacter négativement les pensions de nombreux retraités en France.

Formidable et courageuse démarche qui fera en sorte de n’avoir aucun conflit sur le territoire français. Et pourquoi ? Eh bien, simplement parce que cette perspective n’atteindra que ceux qui, après avoir travaillé toute une vie, n’ont aucune chance de se faire entendre et d’influencer les responsables par le biais d’organisations sous la forme de syndicats, tout simplement.

Ils ne pourront donc que subir les décisions prises par lâcheté au détriment de femmes et d’hommes qui ne peuvent exprimer leur colère par le biais de manifestations. Eh oui, comment imaginer que ceux enfermés dans les EHPAD, ceux qui se déplacent en fauteuil roulant ou à l’aide de béquilles, ceux qui passent leur fin de vie liés aux perfusions permanentes, et ceux qui ne peuvent tout simplement plus se déplacer, seuls ou même aidés, puissent bloquer les routes, empêcher les trains de circuler, et porter atteinte à l’économie de notre pays ? Ils n’ont donc face à eux aucune autre voie pour se défendre que celle de subir en silence.

Une disposition de lâcheté gouvernementale qui, une fois mise en pratique, passera aux yeux de celles et ceux qui ont la capacité de se faire entendre et d’agir aujourd'hui pour une juste mesure, sans se rendre compte que leur tour vient et viendra plus tard pour une grande partie d’entre eux.

Messieurs les politiques chargés de la gestion de notre pays, vous êtes peu courageux de vous en prendre aux plus faibles pour tenter de résorber une partie non négligeable de vos errements au niveau national.