Pour que le 7 juillet soit décrété férié et inscrit comme Journée du Cheh au calendrier français

Ce 7 juillet 2024, alors que rien ne le laissait présager un mois auparavant, le Nouveau Front Populaire sort majoritaire du second tour des élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée Nationale. 

Bien plus qu’une victoire politique, ce renversement est une victoire populaire.

Elle témoigne de la mobilisation de millions de personnes, jeunes ou moins jeunes, valides ou handies, queers ou cis, racisées ou non, politisées ou pas, féministes, engagées, représentantes de collectifs, d’associations, ou juste d’elles-mêmes. 

Il convient maintenant de remercier toutes ces personnes. Des victimes du nazisme aux streameureuses, des ouvrièr.es aux créateurices de contenus, des chomeur.ses aux influenceureuses, des délégué.es syndicaux aux agriculteurices , des employé.es de bureau aux intermittent.es du spectacle, toutes se sont mobilisé.es, malgré leur peur, leur anxiété. Elles ont dû faire face à un climat social, familial et/ou professionnel délétère, et pour certaines au rejet, aux insultes, au harcèlement,  aux menaces, aux agressions.

Aujourd’hui, nous méritons toustes d'honorer la force d’un peuple qui n’a pas courbé l’échine, qui s’est montré solidaire, combatif et progressiste. Nous demandons que le 7 Juillet soit désigné jour férié, permettant la juste célébration, et la sensibilisation aux dangers de l'extrême droite.

Car il convient aussi de se souvenir que le fascisme, incarné politiquement par le Rassemblement National et ses alliés, est toujours à nos portes, et que la lutte n’est pas terminée. 

Le terme Cheh, qui peut se traduire par “bien fait !”, témoigne d’une France plurielle, dont la langue est vivante, multiculturelle et dynamique. Il exprime aujourd’hui une revanche sur des personnalités politiques porteuses d’idées réactionnaires, racistes, antisémites, homophobes, transphobes, validistes, contraires à l’intérêt du peuple et du pays. Il est idéal pour désigner ce jour.

Pour que chacune et chacun puisse faire de la solidarité une fête, un moment de partage et d'investissement, nous souhaitons que le 7 juillet devienne férié, chômé et symbole du recul du fascisme.