Pour maintenir la journée de fin d'année de terminale !

"Pour des raisons de sécurité sanitaire, et pour protéger tous ceux qui vont passer des épreuves prochainement, il ne sera pas autorisé de fêter la fin de l'année comme les années précédentes (pas de journées festives dans les classes, pas de déguisements, pas de brassages de classes…)."

Dans le message du samedi 22 mai 2021, M. Caillaud nous annonçait que les terminales ne pourront pas fêter correctement la fin de nos années de lycée.

Nous avons été envieux de nos aînés il y a deux ans. Nous avons été tristes pour eux il y a un an. Et cette année, la direction décide de nous faire quitter le lycée comme si c’était une simple formalité, alors qu’il est possible d’organiser la journée festive de fin de terminale, même partiellement.

Les deux dernières années ont été difficiles pour un certain nombre d’entre nous. Bien sûr, nous avons eu de la chance que le lycée nous donne les outils afin de continuer de travailler, une chance que certains n’ont pas eu. Mais cela ne veut pas dire que ces années ont été simples. Et c’est dans ce contexte qu’il est primordial de fêter la fin de terminale correctement.

Effectivement, l’un des risques est la contamination d’un certain nombre d’élèves lors de cette journée. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille l’annuler. Nous avons été capable d’appliquer les gestes barrières tout au long de l’année, nous avons respecté le port du masque, la distanciation lors des repas,... Alors pourquoi ne pourrions-nous pas continuer sur cette lancée lors de cette dernière journée ? Pourquoi, par exemple, le port d’un déguisement et le port d’un masque sont-ils incompatibles ?

C’est pour cela que nous demandons une journée de fin d’année pour les terminales qui serait aménagée afin de respecter les mesures sanitaires mises en place par le lycée.

Plus concrètement, une journée où il est possible de venir déguiser, de faire des jeux ; mais pas de mélanger les classes ou d'organiser des sortes de goûter.

Bien évidemment, nous n’avons en aucun droit de vous imposer une telle chose, nous cherchons à résoudre ce que nous considérons comme un problème par le dialogue, la discussion.

Martin MOLLAT TF