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Combattons la dérégulation des retraites !

Combattons la dérégulation des retraites ! Petition
19.335 signatures
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Author :
Author(s) :
Laurent
Receiver(s) :
Tous les Français (en faisant grandir cette idée)
The petition

Le gouvernement poursuit la dérégulation du formidable système de retraites construit par nos anciennes et anciens à travers le REGIME GENERAL de la sécurité sociale.


« La fabrique du consentement » repose cette année sur deux arguments majeurs rabâchés à longueur de journée dans tous les médias, ce qui nous plonge dans un état de sidération :


  • La part du PIB consacrée aux retraites a une limite qui ne peut pas être dépassée. Si on veut l’augmenter, les salaires doivent diminuer ou il faut augmenter les impôts (gestion élémentaire d’un budget).
  • Le financement des retraites repose sur la solidarité intergénérationnelle. Si le nombre d'actifs diminue, le flux de monnaie qui alimente les retraites diminue --> c’est mathématique ! Les actifs doivent donc travailler plus longtemps pour fournir un revenu aux inactifs.


Commençons par démonter ces deux arguments pour le moins trompeurs.


Premier argument à démonter : la limite du financement.


Sur un plan comptable, rien ne s’oppose à une augmentation de la part du PIB consacrée aux retraites en fonction des besoins de financement. C’est une affaire d’arbitrage politique, c’est donc notre affaire de citoyens dans une démocratie.


Il y a une dimension de l’économie qui ne se fixe aucune limite (allez savoir pourquoi) : la propriété lucrative. La part du PIB captée par les profits est passée de 25% à 40% du PIB entre les années 1980 et aujourd’hui (15% du PIB = 375 milliards d’euros). Le flux de valeur alimentant notre économie non marchande s’en trouve diminué d’autant.


Nous devons supprimer la charge des profits pour rendre notre économie compétitive et maîtriser nos retraites !


Ce n’est pas une augmentation des cotisations salariales qui réduisent nos salaires nets qu’il nous faut organiser mais une augmentation des cotisations patronales car elles s’opposent aux profits des profiteurs ! C’est bien l'esprit de la réforme construite par nos aïeux en 1946 avec la création du Régime Général. Il a été conçu spécifiquement pour nous permettre de conserver l'argent que nous produisons en travaillant. Les retraités n’ont dès lors pas cessé de progresser jusqu’au début des années 1980, début de la dérégulation conduite par tous les gouvernements successifs en supprimant peu à peu les cotisations patronales…


Nous devons nous affranchir de toute limite de financement du Régime Général et décider nous-mêmes (nous les citoyens) du salaire des retraités et de l’âge de fin de soumission à des employeurs, c’est-à-dire l’âge de départ en retraite. Fixons la limite des profits à 0% du PIB car c’est uniquement notre travail qui produit la valeur ; nous sommes donc légitimes pour décider de son utilisation.


Second argument à démonter : la solidarité intergénérationnelle.


L’idée qu’il y aurait des personnes actives dans une société, c’est-à-dire qui travaillent, et d’autres inactives qui ne produisent aucune valeur et devraient donc bénéficier de la solidarité des premiers doit absolument être combattue (quelle anthropologie détestable !). Cette idée âprement défendue par la bourgeoisie n’a qu’une seule visée : nous maintenir dans l’asservissement pour permettre aux propriétaires lucratifs (les profiteurs) de ponctionner une part toujours croissante de la valeur que notre travail produit.


Mais ouvrons les yeux : toute personne exerçant une activité tendant à pourvoir les biens et les services nécessaires pour construire une société produit de la valeur et a donc droit à un salaire. Le droit au salaire (y compris à la retraite) doit devenir un droit politique. Un droit attaché à la citoyenneté. Il n’est pas nécessaire d’être employé au service d’actionnaires pour produire de la valeur et créer une économie (ça c'est la religion capitaliste où nous sommes employés pour produire le pire…). Le Régime Général et la fonction publique le prouvent tous les jours avec brio depuis presque 80 ans ! Les retraités ne sont pas des inactifs qui représentent une charge pour des actifs (et des profiteurs) ; ils travaillent également à construire la société. Activités dans les associations, fonctions d’élus, gardes de petits enfants, soutien scolaire, aide à domicile, production alimentaire paysanne… Tout cela ne doit plus être considéré comme du bénévolat ! Nous devons qualifier ces activités de travail ! Du travail libéré de l’emploi, et rémunéré par un salaire : le salaire des retraités qui reconnaît leur production de valeur économique !


Dès lors, toute idée de solidarité intergénérationnelle en matière économique devient caduque. Les jeunes travaillent ! Les vieux travaillent ! La valeur n’existe qu’à travers l’idée commune que l’on s’en fait (que l'on nous impose plus exactement). La valeur est une construction idéologique qui résulte de la lutte des classes ! Nous devons prendre le pouvoir sur la valeur car il est aujourd’hui entre les mains de la bourgeoisie qui l’utilise pour nous asservir jusque dans nos vieux jours.


CONSTRUISONS UNE AUTRE RÉFORME DES RETRAITES !


Deux grandes options s’opposent dans la lutte des classes en matière de régimes de retraites :


1- SOCIALISATION DE LA VALEUR (solidarité communiste, le Régime Général de la sécu) :


  • Choix politique : tout travailleur a droit (droit politique) à la poursuite du salaire après l’emploi.
  • Convention sociale que cette option sous-tend : notre travail produit de la valeur pour la société même lorsque l’on n’est pas employé. La société fonctionne également avec la valeur que les retraités produisent hors de l'emploi. La fin de notre soumission à des employeurs, c'est-à-dire des propriétaires lucratifs (je vous invite ici à ne pas confondre employeur et entrepreneur), peut donc intervenir très tôt dans la vie ; il suffit d’en prendre collectivement la décision.


 2- CAPITALISATION DE LA VALEUR (solidarité intergénérationnelle capitaliste, AGIRC ARRCO et autres épargnes par fonds de pensions) :


  • Choix politique : seuls ceux qui accumulent des cotisations (ou des points) pendant qu’ils sont au service d’employeurs ont droit à une pension après l’emploi par solidarité.
  • Convention sociale que cette option sous-tend : notre travail crée de la valeur seulement lorsque l’on s'active au profit de propriétaires (quand on est employé). Ils s'approprient la valeur en profitant de notre travail et cette propriété leur confère le pouvoir de décider de son utilisation. On devient une charge pour les profiteurs quand on ne travaille plus pour eux. Ils ont donc intérêt à ce que cela intervienne le plus tard possible et au plus bas prix. 


La réforme que nous propose MACRON consiste à démanteler totalement la première option pour la remplacer par la seconde.


« There is no alternative » n’est-ce pas ?


Bullshit ! Il y a une alternative et nous la pratiquons avec succès depuis 80 ans !


Nous avons oublié qu’à l’origine de la construction du RÉGIME GÉNÉRAL, la retraite était un droit à la poursuite du salaire, c’est-à-dire la reconnaissance de notre qualité de producteur de valeur pour la société, et non le droit à la contrepartie de cotisations (catéchisme que la bourgeoisie a fini par nous mettre en tête pour nous cantonner au rang « d’êtres de besoins » et contrôler nos vies).


Pour poursuivre la réforme des retraites commencée en 1946, nous devons refuser que la classe dominante puisse s’approprier la valeur toujours croissante qui n’est que le fruit de notre travail.


C'est nous qui travaillons, nous qui produisons la valeur, et c'est eux qui décident ?


C’est bien de l’éternelle lutte des classes dont il est question dans cette affaire des retraites et non d'un problème de financement totalement artificiel, au sein d'une nation dont l'économie est au plus haut de son histoire !


Nous devons décider nous-même de l’utilisation de l’argent que nous créons comme à l’origine du RÉGIME GÉNÉRAL lorsque c’était les travailleurs qui dirigeaient les caisses et non l’État.


Il faut refuser que le travail soit cantonné dans l'emploi et affirmer, revendiquer, que les retraités continuent à produire de la valeur pour l’économie : les activités des retraités ne doivent plus être du bénévolat ! Les retraités ont droit à la poursuite de leur salaire lorsque nous décidons qu'il est temps pour eux de ne plus bûcher pour des employeurs (c’est la logique du Régime Général).


La vraie réforme qu'il convient de poursuivre consiste à étendre le RÉGIME GÉNÉRAL pour supprimer définitivement la capitalisation qui pèse lourdement sur nos salaires et sur nos vies.


 Réapprenons à construire nos droits à retraite comme l’ont fait nos anciennes et anciens lorsqu’ils ont créé le RÉGIME GÉNÉRAL en poussant plus loin les revendications :


  • 100% du meilleur salaire net de notre carrière financé par une hausse du taux de cotisation sur la valeur ajoutée primaire. Valeur primaire, c’est important, cela permet de réduire le coût des profits ce qui est bénéfique pour l'économie réelle.
  • Un régime de retraite unique : le RÉGIME GÉNÉRAL DE LA SÉCURITÉ SOCIALE, plus de caisses complémentaires. Envoyons aux pelotes l’AGIRC et l’ARRCO et tous les systèmes à points ou les fonds de pension qui nient la logique du salaire.
  • Pas de plafond d’affiliation ni de plafond de cotisation, tout le monde au même régime (ce qui ne veut pas dire tout le monde au même salaire).
  • Une gestion totalement salariale donc responsable (plus de profiteurs, plus d’employeurs ni d’État),
  • Des gestionnaires tirés au sort parmi les salariés pour assurer une indépendance des intérêts financiers.

 Rien d’utopique dans cet appel ; il prend parfaitement en compte la réalité économique :


  • PIB en croissance permanente (nous produisons plus de valeur que jamais).
  • 40% du PIB ponctionnés par la propriété lucrative désormais ; augmentation de 15 points depuis l’amorce de la dérégulation des retraites et de la sécu dans son ensemble au début des années 1980. C'est la raison première pour laquelle notre système de retraite part à vau-l'eau. Le flux de valeur qui l'alimente a été volontairement réduit par nos dirigeants successifs depuis 40 ans pour être dirigé vers les bourses des profiteurs.


Nous devons généraliser le formidable REGIME GENERAL que nous ont légué nos anciennes et nos anciens. Mais il nous faut également étendre son principe à de multiples secteurs de l’économie pour augmenter notre pouvoir commun sur la valeur et enfin décider de la société à construire pour nos enfants.


La bataille qu’a engagée le gouvernement MACRON est décisive pour nos vieux jours. Il est impératif que cette pétition ne reste pas dans des tiroirs. Faites-la circuler !


Inspiré du travail de l'économiste et sociologue Bernard FRIOT.

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117 recent comments
Alain - 15:50:15
LAMENTABLE QUE CE SOIT CES VOYOUX QUI N'ONT JAMAIS TRAVAILLES DUR ---- JAMAIS LES MAIN DANS LE CAMBOUIS ---- JAMAIS TRAVAILLES AU FROID ---- JAMAIS SOUS LA PLUIE ET LA LISTE EST LONGUES DE CES TRAVAUX QUI NOUS TUENT LE PLUS SOUVENT POUR UN SALAIRE DE MISERE ---- CES VOYOUX QUI GERENT NOTRE RETRAITE SI NOUS AVONS LA CHANCE D'Y ARRIVER! ---- PIRE ENCORE ---- CES VOYOUX AVEC LA COMPLICITE DES PATRONS QUI A LA 50AINE NOUS VIRENT NOUS METTENT DANS LA PRECARITE ---- TROP VIEUX POUR TRAVAILLER OU TROP CHER ---- C EST LA DESCENTE AUX ENFER ---- RETRAITE CASSEE ---- ANEANTISSEMENT D'UNE RUDE CARIERE POUR UNE RETRAITE DE MISERE! ---- RALLONGER LA PERIODE D'ACTIVITE DANS LE PRIVE EN PLUS EST UNE MANIPULATION LA CAISSE ETANT EXCEDENTAIRE CONTRAIREMENT A CELLE DU PUBLIC QUI ELLE EST DEFICITAIRE... ---- NORMAL VU LES AGES DE DEPART.... quand a la retraite DOREE de ces voyous ON Y TOUCHE PAS! (c'est ca qu' ils appellent une retraite plus juste) ----- PERSONNE ne devrait pouvoir rentrer dans la politique sans avoir travaillé un quinquennat DANS 2 ENTREPRISE PRIVEE AU MOINS avec un smic POUR COMPRENDRE CE QU'EST TRAVAILLER DUR ET AVOIR UN AUTRE REGARD SUR CEUX QUI LES PAYENT POUR SE FAIRE RACKETTER PENDANT CE TEMPS ---- les chers électeurs!
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Michèle - 14:10:26
Cette réforme est faite pour enrichir ceux qui sont déjà riches.
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Photo profil auteur
Christiane - 14:06:56
Si on laisse passer cette réforme il y aura une dérive vers 65 voire 66 ans etc... Rappelez vous SARKO a déjà reculé et imposé l'âge légal à 62 ans au lieu de 60 et ce n'est pas si vieux !!!
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