Septembre 2025
ALERTE ! Gynécologie médicale :
2023 : 91 postes d'internes
2024 : 79 postes ! 2025 : 80...
= +1 ! INACCEPTABLE !
Pour leur santé les femmes ont besoin de généralistes, de sages-femmes, de gynécologues obstétriciens et de gynécologues médicaux. Ils sont complémentaires.
La gynécologie médicale, elle, est la médecine spécifique de la femme, assurant la prise en charge personnalisée de tous les problèmes gynécologiques tout au long de sa vie, hors accouchements et interventions chirurgicales.
Or le ministère a réduit le nombre de nouveaux gynécologues médicaux à former à la rentrée 2024 et cela sans rattrapage ni augmentation à la rentrée 2025 ! (+1 !)
Les femmes ont besoin de gynécologues médicaux pour la prévention et le traitement de toutes les pathologies gynécologiques ; pour l’aide au choix de la contraception, la prévention et les soins des infections sexuellement transmissibles afin d’éviter certaines stérilités, pour le diagnostic et le traitement de l’endométriose, l’accompagnement de la ménopause, le dépistage précoce d’un cancer et la surveillance ensuite...
Cette spécialité, les femmes y tiennent, elles savent qu’un suivi régulier avec une écoute attentive est indispensable pour assurer la prévention qui leur permet de rester « en bonne santé ».
C’est pourquoi les femmes se sont battues avec le Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) pour que cette spécialité, supprimée en 1987, soit rétablie, ce qui a été obtenu en 2003, avec le diplôme spécifique et autonome de gynécologie
médicale la rétablissant comme spécialité à part entière.
La gynécologie médicale a aussi toujours accompagné l’émancipation des femmes
L’IVG vient d’être inscrite dans la Constitution. C’est un point d’appui important pour les plus de 200 000 femmes qui, chaque année en France, y ont recours.
Mais cette action symbolique ne saurait cacher la réalité, c’est-à-dire les nombreuses difficultés que les femmes rencontrent et qui entravent le droit à l’IVG, comme les 130 centres IVG qui ont fermé depuis 15 ans.
Pour que ce droit soit effectif pour toutes les femmes qui le souhaitent, il faut que soient donnés les moyens qui aujourd’hui font défaut : des centres d’IVG, des praticiens en ville et à l’hôpital.
Parmi ces moyens, il y a la place essentielle des gynécologues médicaux, leur rôle dans la prise en charge et l’accompagnement lors d’une IVG.
Aujourd’hui, la mobilisation continue, pourquoi ?
Après 17 années de suppression de la formation à la spécialité, puis un nombre très insuffisant de nouveaux gynécologues médicaux formés, un grand nombre de ces spécialistes partent à la retraite sans pouvoir être remplacés, alors que le nombre de femmes augmente et que leur espérance de vie s’allonge.
Dans cette situation, les femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, elles sont même parfois contraintes de renoncer au suivi et aux soins. Tout cela entraîne des retards de diagnostic, donc des pertes de chances, avec
des conséquences graves, en particulier pour les jeunes filles.
Face à la pénurie de ces spécialistes dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, avec les femmes nous nous adressons au ministre en charge de la Santé :
il faut une augmentation décisive du nombre de nouveaux gynécologues médicaux formés !
Signez et faites signer la pétition !
_ _ _ _
-> Taux plus faible d’hystérectomies – ablation de l’utérus – (6,7% à 50 ans contre 40% aux Etats Unis, 20 à 30% dans le reste de l’Europe).
-> Diminution de la fréquence du cancer du col de l'utérus et de la mortalité qui lui est liée.
-> Taux élevé de diagnostics au stade précoce de cancer du sein, offrant les meilleures chances.
C’est le résultat de la prévention, du dépistage et des traitements que permettent la prise en charge et le suivi régulier par les gynécologues médicaux.
Or grave diminution des effectifs de gynécologues médicaux (GM)
-> 2007 : 1 945 GM en exercice.
-> 2025 : on n’en compte que 867 et 10 départements n’en ont aucun !
Grâce à l’action du CDGM avec le soutien de nombreux parlementaires, depuis 2003, plus de 1200 nouveaux gynécologues médicaux formés ou encore en formation.
Cela ne suffit pas à répondre à la gravité de la situation et aux attentes des femmes...
…Et le ministère décide de diminuer le nombre de nouveaux gynécologues médicaux à former !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.