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Pétition

Touche pas à mon intimité, je ne suis pas un objet!

Touche pas à mon intimité, je ne suis pas un objet! Pétition
48 signatures
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Auteur :
Auteur(s) :
Olivier Perrot
Destinataire(s) :
Madame la Ministre des Affaires Sociales et de la santé
La pétition

Je vous fais partager cette pétition car je veux m’engager pour le respect de l’intimité et de la pudeur des patients ainsi que pour le libre choix de son praticien pour les examens impliquant la nudité totale ou partielle.


Lors de passage en milieu hospitalier, j’ai été choqué par ce que j’y ai vu, j’en ai fait part au personnel médical qui souvent ne comprend pas, n’a pas le temps ou n’y accorde aucun intérêt. A l’extérieur même constat c’est souvent l’incompréhension ou le fatalisme. Je me suis alors demandé suis-je le seul ? Ma demande, mon comportement est- il normal ?
Et en cherchant sur internet, je me suis aperçu que je n’étais pas seul. De nombreux blogs, sites, mémoires de stage traitent de ce sujet !
Ouf, je ne suis pas aussi isolé, bizarre, original que je le craignais.


Je tiens par ailleurs à préciser que je suis un homme de la quarantaine, athée, apolitique et ne milite dans aucune association… Je suis juste un citoyen normal soucieux de sa pudeur et de celle des autres qui comme moi y attachent une importance.


Je ne cherche pas non plus à jeter l’opprobre sur le personnel qui accomplit un travail difficile et exigeant.


Je suis peut être mal tombé (pour moi et les miens) mais se retrouver entièrement nu pour une écographie des testicules ou être en consultation avec le personnel qui rentre pour prendre ou dire quelque chose pendant un examen.

Auscultation en salle de réveil sur le passage du personnel et visible d’autres patients (sans l’occultation convenable d’un rideau), être en salle d’accouchement ou le personnel rentre et sort, ne se présente pas, communique en laissant la porte ouverte ou vient assister à l’accouchement sans raison médicale ou un médecin qui déboule dans la chambre avec 8 étudiants (leur présence est facultative et doit pourtant toujours se faire après accord du patient) et qui dévoile votre intimité sans avoir rien demandé (consentement…), en chambre double sans rideau entre les patients pendant examens, toilettes et besoins…


On vous répond que c’est comme ça, on en voit tellement que l’on ne fait plus attention, on ne peut pas faire autrement.
Donc ça ne gêne pas le personnel donc ça ne devrait pas nous gêner !

Mais si ça me gêne, il ne faut pas oublier que chaque personne à sa propre façon d’appréhender l’hôpital, la maladie, la nudité, la vulnérabilité…

Pour moi, le respect de la nudité, de l’intimité font partie du respect du droit, de l’intégrité et de la dignité d’une personne. D’ailleurs la Haute Autorité de Santé(HAS) qualifie d’essentiel le respect des droits du patient, concernant notamment le respect de l’intégrité et de la dignité de la personne.
De plus, la charte du patient hospitalisé stipule que le respect de la personne doit être préservé lors des soins, des toilettes, des consultations, des visites médicales, des traitements pré et post-opératoire, des radiographies, des brancardages et, plus généralement, à tout moment du séjour hospitalier. La personne hospitalisée est traitée avec égard.


Pour moi, qui vais à l’hôpital à reculons, cela me gêne d’avoir à me mettre complètement nu devant quelqu’un mais il n’y a pas le choix des fois, il est difficile de respecter la pudeur des femmes lors d’un examen gynécologique ou celle d’un homme lors d’un toucher rectal.

Par contre être obligé de le faire devant plusieurs personnes ou quelqu’un du sexe opposé, cela est une limite que je ne veux pas franchir. Il me semble que la liberté de choix du soignant (là aussi inscrit dans la loi) est un principe et ce quelles que soit les raisons qui fondent ce choix.


L’acte de soin ne saurait éluder le regard du soignant sur le corps dénudé de la personne soignée. Et ce regard sera accompagné puis suivi de gestes inévitables, douloureux et impudiques. Mais les difficultés pour appréhender cette notion de pudeur du soigné doivent elles conduire à se désintéresser et à laisser, selon la formule de Catherine Labrusse-Riou, « la pudeur à l’ombre du droit » ? Ne peut-on pas réfléchir aux moyens de faire entrer dans les concepts du droit moderne un tel élément d’humanisme 


Les hommes qui demandent à être soignés par un homme (ou les femmes par une femme) ne cherchent pas à « imposer leurs convictions aux autres » (même si ces personnes appartiennent, par ailleurs, à des groupes qui, effectivement ont aussi cette ambition) ils ont une demande qui les concernent, eux, un peu comme une personne qui souffre d’une allergie, cette demande devrait être recevable lorsqu’elle est formulée (hors urgence vitale).


Il ne s’agit pas, bien entendu, de remettre en cause la compétence du médecin, mais bien de faire valoir le droit du patient, les femmes et les hommes ont les mêmes droits, y compris celui de disposer librement de leur corps.


On oppose souvent à ce choix les impossibilités du service (comme si on ne pouvait pas prévoir sur un planning des équipes mixtes ou faire venir quelqu’un d’un autre service comme ça se pratique couramment quand on manque de personnel…) ou le principe de laïcité.


Quelles que soit les raisons, c’est notre droit le plus strict de choisir qui nous examine et qui nous soigne et, sans faux prétexte de laïcité, c’est l’obligation de l’institution de répondre à ce choix, dans la mesure où c’est possible ou il n’y a pas d’urgence médicale.

La laïcité, ce n’est pas l’interdiction d’une croyance ou d’une opinion, c’est le fait de laisser la liberté aux personnes de suivre leurs croyances (religieuses, civils…), et de ne pas leur imposer les nôtres. La laïcité  est un ensemble de règles qui, en principe  doivent permettre aux citoyens de toutes convictions (religieuses ou autres) de vivre paisiblement dans le même cadre légal.


Cela peut vous surprendre, mais de nombreuses femmes, non musulmanes, puisqu’il faut mettre les mots sur la chose, n’aiment pas être examinées par un médecin homme pour un examen intime.


Respecter la laïcité, c’est donc, dans la mesure du possible, respecter le souhait de la personne de se faire examiner par un homme ou une femme.


Je ne considère pas que vouloir choisir le sexe du médecin qui va peut être vous demander de vous déshabiller, voir même vous toucher (même si c’est pour des raisons médicales) ai quelque chose à voir avec la loi. C’est plus dans l’idée de pouvoir disposer de soi même comme on l’entend.


Le droit de choisir son médecin n’a rien à voir avec la laïcité, c’est un droit inaliénable qui concerne la santé de tous et de toutes. Interdire aux citoyen-nes de choisir leur médecin, c’est considérer que la puissance publique, ici l’hôpital, ailleurs l’Etat, peut décider pour nous à qui nous confions notre corps et notre esprit, ainsi que leurs maux.


C’est comme si on vous imposait d’aller chez le médecin traitant le plus proche, sans pouvoir le choisir, beaucoup de personnes s’en offusqueraient (avec raison).


Par ailleurs, le devoir d’information préalable et de recueil du  consentement (y compris pour les questions relatives à l’intimité) sont donc très importants. En effet il est difficile d’exprimer son consentement, sa pudeur ou non une fois dans le feu de l’action car il peut y avoir un sentiment de honte, une pression liée au cadre, de l’autoritarisme  du personnel (l’autorité de la « blouse blanche » considérée comme légitime car scientifique), la peur du jugement (pendant l’examen, ou à cause d’un refus…).


Si on regarde les différentes thèses à disposition on peut évaluer à 10 à 15% des patients masculins qui voudraient pouvoir choisir et à 50 à 60 % celui des patientes. Ce n’est donc pas la lubie de quelques personnes pudibondes ou arriérées. Historiquement c’est la vocation de la création des sages-femmes. Encore aujourd’hui les femmes sont plus à l’aise avec les sages femmes (majoritairement des femmes).


Sur internet, les langues se délient. Il y a une prise de conscience, de nombreux témoignages (de soignés et de soignants)  même si beaucoup restent anonymes (car le sujet est encore tabou) sont mis en ligne.


Pour certains et certaines c’est même une forme de violence. Ne pas demander l’autorisation pour la présence d’étudiants alors qu’on est intégralement ou partiellement nu, demander de se déshabiller dans une pièce non sécurisée ou n’importe qui peut entrer à n’importe quel moment, des touchers pratiqués sans consentement comme si on était des mannequins, cela est contraire au respect de la personne humaine. Certains médecins  comme Martin Winckler sont en pointe sur le sujet.

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19 commentaires
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Pierre-alain - Le 18/10/2016 à 10:04:03
Les femmes impudiques sont de plus en plus nombreuses dans les rues au fil des années surtout en été. C'est dégoûtant. Bientôt , les jupes transparentes ?
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Laurence - Le 18/10/2016 à 10:43:37
Il n'y a aucun mal à être pudique, ce n'est pas une bizarrerie ou une maladie mentale.
10 0
Sylvie - Le 20/10/2016 à 15:16:43
LE MILIEU HOSPITALIER NOUS ENLEVE NOTRE DIGNITE !
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