Monsieur le Président de la République,
Vous avez indiqué, avant votre élection1, vouloir supprimer le numerus clausus en première année des études de santé (PACES).
Le 18 septembre 20182, vous avez transformé cette promesse en décision, et annoncé que le numerus clausus sera supprimé en 2020.
Pourquoi attendre ?
Les étudiants actuels seraient défavorisés par rapport aux promotions suivantes.
Une fois que cette promesse a été faite, puis, maintenant que vous avez confirmé qu’elle serait réalisée, pourquoi attendre, alors que sa mise en pratique dès le prochain concours, en 2019, ne pose techniquement aucun problème ?
Le film « Première année », réalisé par Thomas Lilti, a permis à un vaste public de voir le travail titanesque, et même parfois inutile, ainsi que la sélection, parfois absurde, du concours.
Il a montré que la sélection actuelle n’a que peu à voir avec le désir d’être médecin, d’aider son prochain, ou même avec les qualités requises pour être médecin.
Il a montré que des étudiants passionnés, persévérants, peuvent ne pas avoir la possibilité d’exercer, non pas parce qu’ils n’ont pas le niveau, mais à cause d’un numerus clausus trop serré.
Alors pourquoi restreindre encore cette promotion ?
C’est pourquoi, Monsieur le Président de la République, je vous demande de libérer le numerus clausus des études de santé dès à présent, pour le concours 2019 des élèves de PACES, sans attendre, pour ne pas pénaliser la promotion actuelle des candidats.
Avec tous mes respects.
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