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Stop à la maltraitance et aux négligences en EHPAD !

Pétition : Stop à la maltraitance et aux négligences en EHPAD ! Mise à jour de la pétition
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REMOISSENET
10/12/2025

"Ce sont les résidents qui ramassent" : entre conflits d'équipe et "management toxique", le personnel déchiré à l'Ehpad de Viré

La dirigeante de cet EHPAD qui a pris ses fonctions en mars 2025, met la pression sur ses employés pour qu'ils apportent des soins pas du tout prodigués aux résidents par manque de temps. Il manque du personnel soignant dans cet établissement pour s'occuper de nos aînés.  Des résidents "en danger" face à un large turnover.

Les résidents se plaignent. Ils se sentent en insécurité. Selon France 3 :

Un rassemblement était organisé, ce vendredi 5 décembre, à l'initiative du syndicat Force Ouvrière devant l'ehpad de Viré (Saône-et-Loire), où le personnel se déchire. Plusieurs agentes suspendues dénoncent du harcèlement moral de la part de leur direction. Cette dernière bénéficie néanmoins du soutien d'autres professionnels.

Que se passe-t-il à l'ehpad Les Vignes Dorées de Viré (Saône-et-Loire) ? Deux camps qui semblent irréconciliables et qui s'opposent autour de la nouvelle directrice, Corinne Marfil, qui a pris ses fonctions en mars dernier.

D'un côté, plusieurs agentes suspendues ou dont le contrat à durée déterminée (CDD), n'a pas été renouvelé, du jour au lendemain. Toutes les personnes concernées sont dans le flou. Elles disent ne pas comprendre les motivations de ces décisions.

"Peut-être que je dérangeais"

En arrêt maladie depuis le 7 novembre, Karine qui travaille depuis trois ans dans l'établissement dénonce de "fausses accusations". "On a mis fin à mon contrat, soit disant parce que j'avais un comportement inapproprié auprès des résidents. Peut-être que je dérangeais", lâche-t-elle en obtenant l'approbation de certaines de ses ex-collègues, qui la soutiennent.

Selon elle, sa forte personnalité et son franc-parler lui auraient causé du tort. "Avant l'arrivée de la nouvelle directrice, tout se passait bien." Avant d'égrener plusieurs exemples d'un comportement managérial jugé problématique.

Obligation de prendre les pauses en décalé, mails menaçants, placement sous la surveillance permanente de la hiérarchie. Des méthodes considérées comme infantilisantes. "C'est tout juste s'il ne fallait pas demander la permission pour aller aux toilettes."

Plusieurs témoins font part de burn-out. "On a des collègues de 20 ans qui sont sous médicaments", raconte d'autres employées qui préfèrent conserver l'anonymat. "Cela fait un mois que j'ai été suspendue pour faute grave, j'attends toujours le courrier officiel. Je ne sais pas de quoi on m'accuse", assure une agente, des trémolos dans la voix.

Depuis la prise de poste de Corinne Marfil, objet de toutes les critiques, les convocations à visée disciplinaire se seraient multipliées. "On ne la voyait pas, mais c'était tendu. On m'a appelé sur un jour de repos pour me remettre une lettre évoquant une faute grave. Je suis encore choquée. On est tout le temps menacées et surveillées. On ne dort plus, nos familles nous voient pleurer toute la journée", abonde une autre femme.

Des résidents "en danger" face à un large turnover

Même si la plupart d'entre elles reconnaissent l'existence de "conflits dans l'équipe", qui ne seraient toutefois pas directement liés au changement de direction. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'une enquête administrative a été diligentée à l'ehpad de Viré.

Comme nous l'indiquait précédemment la directrice : "Il y a des congés maternité et des arrêts maladie liés au fonctionnement normal d'un établissement. D'après les remontées, oui il y a des problèmes relationnels entre des collègues."


"Ce sont des dysfonctionnements qui ont été révélés à mon arrivée, dont je me suis emparée avec l'intervention d'une psychologue du travail."

  Oui, mais selon les témoignages recueillis, ces arrêts maladie trouveraient bel et bien leur origine dans une situation de "détresse collective", comme la qualifie Gérard Gouteraud, le représentant départemental FO Santé 71. "Il y a de l'abus de pouvoir, tout ce qui pouvait leur être dit était ressenti comme des reproches et de l'humiliation", confie-t-il à notre équipe présente à la manifestation.

Toujours est-il que "les premiers qui ramassent, ce sont les résidents", estiment les professionnelles de santé mobilisées ce vendredi 5 décembre. Ils se retrouveraient "en danger", à cause d'un turnover trop conséquent, lié au recours massif à des intérimaires. Une politique managériale certainement exacerbée par la multiplication des arrêts maladie et autres suspensions en cours.

"J'ai vu beaucoup de changements par rapport au personnel, qui est stressé. J'en ai vu pleurer. Ils sont exténués et se retrouvent esseulés pour faire beaucoup de choses", souligne la fille d'une résidente, présente à la mobilisation. Elle n'hésite pas à employer à son tour le terme de "harcèlement".

Les résidents se plaignent. Ils se sentent en insécurité.

Une autre agente, qui travaille depuis cinq ans dans l'établissement, tient néanmoins à défendre la nouvelle direction. Interrogée anonymement à son tour, elle dénonce une inversion des rôles : "Les harceleuses se font passer pour des victimes. J'ai également été arrêtée pendant trois mois, car on m'a pris en grippe, j'étais laissée de côté. Je reste par passion pour mes résidents. Je soutiens la direction, qui m'a toujours soutenue."

À ce stade, deux signalements ont été effectués auprès du parquet de Mâcon. Le premier émane de Gérard Gouteraud (FO) pour harcèlement moral, mise en danger d'autrui et entrave à l'exercice du droit syndical. Le second provient de la direction, qui a déposé plainte contre le syndicaliste pour des "menaces verbales".

Pour l'heure, aucun membre du personnel n'a été licencié. Des conseils de discipline sont d'ores-et-déjà prévus début 2026, pour statuer sur l'avenir des trois employées suspendues. Contactée, l'Agence régionale de santé (ARS) n'a pas répondu à nos sollicitations.

Le lien de l'article :

https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/ce-sont-les-residents-qui-ramassent-entre-conflits-d-equipe-et-management-toxique-le-personnel-dechire-a-l-ehpad-de-vire-3261632.html


 

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Françoise - Le 10/12/2025 à 20:47:20
Il va falloir beaucoup de courage au personnel de l'établissement qui va devoir affronter la directrice mais il ne faudra pas lâcher! .Je parle en connaissance de cause . En tant que proche d'une résidente d'un EHPAD , j'ai voulu rompre la loi du silence et faire entendre la voix de ma proche victime de décisions arbitraires de la directrice; je me suis fait lyncher. j'ai refusé de me taire et deux plaintes on été déposées contre moi: une par la directrice et une par la vice-présidente du CIAS dont dépend cet EHPAD public mais j'ai été relaxée. Mon expérience prouve qu'aujourd'hui encore il ne fait pas bon dénoncer les agissements d'un(e) directeur( trice) ayant un statut mais qu'il faut se battre pour faire entendre sa voix et faire respecter les droits des plus faibles

je soutiens la démarche du personnel car tant que les familles des résidents et le personnel des EHPAD n'oseront pas dénoncer les agissements arbitraires d'un(e) directeur(trice) peu scrupuleux par peur des représailles celui-ci( celle-ci) pourra continuer à outrepasser ses droits en toute impunité et , malheureuseument ce sont les plus fragiles qui trinqueront comme cela a été le cas pour ma proche qui a été orientée vers un établissement très éloigné de notre domicile et ne peut plus bénéficier des visites quotidiennes de sa famille
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Severine - Le 11/12/2025 à 01:13:58
Du courage oui.....surtout dénoncer en masse , mais souvent les gens sont laxistes et où trop peu nombreux a dire la Vérité , les directeurs -trices, ne sont pas des dieux , dictateurs dehors , a virer et où passe tout l'argent , le personnel c'est une épine , mais le nerf c'est l'argent , certains se remplissent les poches comme des actionnaires qui ne devraient pas spéculer sur nos ainés dans ce genre d'hébergement , les dessous nous ne connaissons guère , et nos ainés sont maltraités , en quatre ans désormais malgré des dénonciations , le livre du journaliste enquêteur sur la réalité des agissements et du sort règle anos ainés , RIEN a changer et certainement pas avec ce gouvernement mafieux actuel
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Claude - Le 11/12/2025 à 10:34:08
Certaines tutrices comme chez Eliance à Vannes et Quimper défend les Ehpad (Briec ...) qui maltraitent et donc vont contre les intérêts de ces personnes vulnérables
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