Depuis nos révélations, la résidence "Les Jardins d’Inès", soupçonnée de maltraitances, n’est plus autorisée à accueillir de nouveaux résidents, en attendant la stabilité du nombre de soignants.
Il devrait y avoir que des contrôles surprises.
Selon Nice Matin :
Depuis nos révélations, la résidence "Les Jardins d’Inès", soupçonnée de maltraitances, n’est plus autorisée à accueillir de nouveaux résidents, en attendant la stabilité du nombre de soignants.
Vagues de démissions et soupçons de maltraitance ont jeté le trouble aux « jardin d'inés « . Jusqu'à geler l'admission de nouveaux résidents, apprend-on du gestionnaire de cet EHPAD de Cagnes sur Mer. Cette mesure est la conséquence d'un contrôle surprise.
Vagues de démissions et soupçons de maltraitance ont jeté le trouble aux "Jardins d’Inès". Jusqu’à geler l’admission de nouveaux résidents, apprend-on du gestionnaire de cet Ehpad de Cagnes-sur-Mer. Cette mesure est la conséquence d’un contrôle surprise.
Nous confirmons que la mission d'inspection diligentée conjointement pae l'ARS (agence régionale de santé) etle conseil départemental le 4 décembre a demandé que les admissions soient temporairement suspendues le temps de consolider la nouvelle équipe officialise le groupe Emais.
Nous confirmons que la mission d’inspection diligentée conjointement par l’ARS [agence régionale de santé] et le conseil départemental le 4 décembre a demandé que les admissions soient temporairement suspendues le temps de consolider la nouvelle équipe", officialise le groupe Emeis.
Motivé par les révélations de Nice matin au sujet de cas de négligence et de morts suspectes au sein de cette résidence retraite, ce contrôle inopiné avait relevé la fragilité des ressources humaines « avec »un taux de rotation important des soignants et de l'encadrement précise l'ARS. Cette inspection confirme l'instabilité déjà soulignée lors de précédents contrôle, en février 2022. A l'époque, Emeis avait demandé une suspension volontaire des admissions, de mars à juillet2024, sans parvenir à stopper l’hémorragie de personnels.
Ce roulement permanent a notamment causé un manque de surveillance. La suspension de traitements, la négligence de l’hygiène et de la santé des résidents. Mais aussi l'absence de transmission des données médicales dans l’intérêt des patients. Deux mois plus tard, c'est ma médecin coordinateur démissionnaire, qui jugeait compliqué voire dangereux de faire des entrées dans ce contexte.
Sans renforts, l'interdiction reste en vigueur
une mise en garde entendue par l'ARS, l'établissement doit stabiliser (son nombre de soignats et augmenter leur présence)auprès des résidents restants. Résidents qui ne sont plus que 55 sur les 94 lits disponibles.
De son côté, Emeis assure poursuivre tous (ses) efforts en matière de recrutement avançant un taux de 76% de CDI en avril 2025 contre 56 % un an auparavant. Ainsi l'établissement dispose désormais d'une équipe de direction au complet, après qu'une quinzaine de directeurs se sont succédé. Chaque équipe comporte enfin également un infirmier titulaire en CDI. Une amélioration qui n'est pas encore d'actualité chez les aides-soignants pour lesquels le recours aux vacataires est majoritairement de mise. Sans l'arrivée de renforts titularisés, l'injonction de l'ARS et du département restera en vigueur.
Le lien de l'article :
https://www.nicematin.com/sante/dans-cet-ehpad-de-cagnes-sur-mer-soupconne-de-maltraitances-les-admissions-sont-suspendues-jusqu-a-nouvel-ordre-988137
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.