Lettre ouverte à Madame Agnès Buzin
Ministre des solidarités et de la santé
Madame la Ministre,
Je voudrais attirer votre attention sur un fait qui doit concerner d'autres personnes dans des circonstances similaires.
Ma fille Béatrice souffre alors que le chirurgien ne veut pas l'opérer dans l'immédiat.
Elle a été victime d'un accident chirurgical reconnu. Lors d'une intervention pour l'ablation des ovaires, le praticien a endommagé un uretère. Il ne s'en est pas soucié et a continué son travail. Il s'en est suivi une sténose décelée une semaine plus tard.
Un second chirurgien l'a donc prise en charge et lui a remplacé 11 fois en un an une sonde allant du rein à la vessie avec entre temps une intervention afin de raccourcir l'uretère avec suppression du clapet anti-retour. A chaque fois il y a une anesthésie générale.
Ceci a occasionné une atrophie du rein avec souvent de l'inflammation ou même de la pyélonéphrite. C'est à chaque fois un traitement de plus en plus fort, antalgique et antibiotique qui font de moins en moins d'effet.
Je vous demande donc, Madame la Ministre, peut-on laisser souffrir des personnes en sachant, et le chirurgien lui-même le dit, qu'il n'y aura pas d'autre issue que l'ablation du rein ?
Les chirurgiens sont-ils guidés par le profit car à chaque fois il y a un traitement en passant par le service des urgences, un scanner parfois précédé d'une échographie, et d'autres fois une hospitalisation de quelques jours, tout cela rapporte à l'hôpital, ou alors suivent-ils une formation de sadisme en plus de la chirurgie.
Outre l'aspect financier que ces frais entraînent pour la Sécu, il faudrait considérer l'aspect physique et moral de ma fille et de la famille.
Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes sentiments distingués.
Marc Copin
(un père en colère)
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