Aujourd’hui en France, des milliers de patients sous antidépresseurs, anxiolytiques ou antipsychotiques vivent des sevrages extrêmement difficiles, parfois traumatisants.
La méthode actuellement recommandée dans tous les établissements est dangereuse : elle est linéaire et souvent trop rapide. Cette approche expose les patients à des syndromes de sevrage sévères : insomnies, angoisses extrêmes, douleurs physiques, idées suicidaires, handicaps durables…
Ces souffrances sont évitables. Cette méthode n’est ni adaptée, ni respectueuse du patient. Des études scientifiques récentes, ainsi que le vécu de nombreux usagers, démontrent qu’une réduction hyperbolique lente, progressive, individualisée est bien mieux tolérée. Elle consiste à réduire les doses de plus en plus doucement à mesure qu’on approche de l’arrêt complet. Cette méthode réduit considérablement les risques et favorise une transition plus sûre.
Au Royaume-Uni, plusieurs services publics et cliniques ont déjà mis en place ces protocoles hyperboliques, en collaboration avec les patients. Les résultats sont probants.
En France, rien de tel n’existe encore. Les patients sont abandonnés, souvent mal informés, livrés à eux-mêmes.
✅ Nous demandons :- La reconnaissance officielle du sevrage hyperbolique comme méthode de référence.
- La mise en place de protocoles adaptés dans les hôpitaux et cliniques françaises.
- Une formation spécifique des professionnels de santé aux risques liés au sevrage et aux techniques d’accompagnement.
- Le droit à une information claire et honnête pour chaque patient sur les risques liés à l’arrêt progressif des psychotropes.
Parce que
personne ne devrait souffrir inutilement à cause de protocoles inadaptés, nous appelons les
autorités sanitaires françaises à agir immédiatement.
Quelques chiffres clés :- 1 Français sur 5 souffre chaque année d’un trouble psychique, soit environ 13 millions de personnes.
- La France est l’un des plus gros consommateurs de psychotropes en Europe : 11 % de la population en prend régulièrement, avec des pics à plus de 30 % chez les personnes âgées.
- 90 % des prescriptions de psychotropes sont faites par des médecins généralistes, dont beaucoup déclarent manquer de formation spécifique en psychiatrie, notamment concernant les arrêts de traitement.
- Les femmes en âge de procréer sont particulièrement concernées. Faute de protocoles sûrs, beaucoup poursuivent leur traitement pendant la grossesse, malgré les risques potentiels pour le fœtus démontrés par plusieurs études.
Cette situation pose une véritable question de santé publique, qui concerne non seulement les malades, mais aussi les
générations futures.
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