Depuis 2020, l’usage détourné du protoxyde d’azote — plus connu sous le nom de “gaz hilarant” — connaît une croissance alarmante en France, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes.
En 2023, les signalements liés à l’usage détourné du protoxyde d’azote ont explosé : 472 cas recensés par les centres d’addictovigilance (CEIP-A), soit une hausse de 30 % par rapport à 2022, et 305 signalements reçus par les centres antipoison (CAP-TV), +20 % vs 2022. drogues.gouv.fr+2Anses+2
Parmi ces signalements, plus de 80 % présentent des troubles neurologiques (engourdissements, pertes de sensibilité, faiblesse musculaire, difficultés motrices…), parfois graves et irréversibles. Santé Publique France+2drogues.gouv.fr+2
L’usage répété — plusieurs inhalations rapprochées — est fréquent : 59 % des cas concernent un usage prolongé sur plus d’un an. Santé Publique France
Les jeunes sont particulièrement concernés : selon les données 2022–2023, environ 14 % des 18-24 ans ont déjà expérimenté le protoxyde d’azote. Anses+1
Le protoxyde d’azote, consommé pour ses effets euphorisants, n’est pas inoffensif. Les autorités sanitaires rappellent qu’il peut provoquer : drogues.gouv.fr+2Indre-et-Loire+2
Des troubles neurologiques graves : troubles sensitifs/moteurs, atteintes nerveuses, paralysies, troubles de l’équilibre, perte de la marche. drogues.gouv.fr+1
Des complications neurologiques et neuromusculaires — avec des cas de dépendance, complications sur le long terme, atteintes irréversibles. Anses+1
Des risques cardiovasculaires : caillots sanguins, thromboses, embolies potentielles en cas de consommation massive ou répétée. drogues.gouv.fr+1
Des risques immédiats : asphyxie, perte de connaissance, brûlures (le gaz est très froid à la sortie de la bonbonne), désorientation, vertiges, risque de chute, accidents (notamment en cas de conduite). Anses+1
Le protoxyde d’azote est facile à acheter : vendu en bonbonnes, capsules pour siphons culinaires, sur internet, dans les commerces — il est accessible aux majeurs (et souvent détourné par des mineurs malgré les interdictions). drogues.gouv.fr+1
Les professionnels de santé alertent : ce gaz, longtemps perçu comme “inoffensif”, provoque une vague d’intoxications, de dépendances et de complications neurologiques. drogues.gouv.fr+1
Pour protéger la santé publique, et plus particulièrement les jeunes, nous demandons :
Le classement du protoxyde d’azote parmi les substances contrôlées (stupéfiants ou psychotropes) dans le Code de la santé publique.
L’interdiction de sa vente libre au grand public, sauf pour usages médicaux, professionnels ou techniques dûment contrôlés.
Des restrictions fortes pour la vente (âge minimum, justificatif d’achat, interdiction de revente), afin d’empêcher l’accès facile par les mineurs ou les consommateurs festifs.
La mise en place d’un suivi médical et d’un recueil des cas d’intoxication, avec soutien addictologique pour les personnes concernées.
Une campagne nationale d’information et de prévention, notamment dans les établissements scolaires, universités, lieux de fêtes et auprès des parents, pour sensibiliser aux dangers réels du gaz.
Parce que les chiffres parlent d’eux-mêmes : explosion des intoxications, hausse des cas graves, consommation étendue aux jeunes adultes — le protoxyde d’azote n’est plus un “jeu festif”, c’est un problème de santé publique.
Parce que la loi actuelle n’est pas adaptée : le gaz reste librement vendu, facilement accessible, vendu en bonbonnes ou capsules, souvent sans contrôle.
Parce qu’il y a un urgence sanitaire : les séquelles neurologiques peuvent être durables, irréversibles — c’est un risque bien plus sérieux qu’on ne le croit.
Parce que la société ne peut pas rester passive quand il s’agit de jeunes, de santé, de prévention — la responsabilité citoyenne impose de demander un encadrement réel.
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