4000 médicaments sont aujourd’hui en rupture de stock alors qu’ils n’étaient « que » 50 en 2008 !
En tout, des milliers de personnes dépendantes d’un traitement qu’un sevrage brutal pourrait mettre en danger de mort !
C’est tout simplement scandaleux.
Et cette situation n’est pas nouvelle ! Les pharmaciens, acculés essaient tant bien que mal de trouver des solutions :
« Mais là, c’est trop. Nous ne pouvons pas jongler entre les différents médicaments comme nous avons l’habitude de faire » confie un pharmacien de Sainte-Livrade (1). Ils sont aujourd’hui obligés de « jongler » ou de bricoler entre les traitements.
C’est une aberration. On ne peut pas « bricoler » avec la vie des gens ! On sait où cela nous mène : à des scandales comme le Levothyrox ou le Médiator, et les vies de milliers de personnes, ruinées.
Et ce n’est pas près de s’arranger. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) prévoit qu’en tout, 1 200 traitements ou vaccins seront en rupture de stock d’ici la fin de l’année. Des médicaments courants comme le Solupred ou même le lait pour bébé seront touchés.
En 2023, 37% des Français ont été confrontés à une pénurie de médicaments (2).
Imaginez aller dans une pharmacie et repartir bredouille !
Comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point-là ?!
Pour la rentabilité bien sûr ! La production des médicaments a été délocalisée pour produire à moindre frais. Ainsi aujourd’hui, 80% des médicaments sont produits en Asie.
La vie des gens ne pèse donc plus rien face aux chiffres des industriels ??
Pire encore, ce business des médicaments défavorise volontairement la France !
L’Assurance Maladie impose en effet aux laboratoires des prix assez bas : ils préfèrent donc fournir les pays où la santé coûte plus cher. Et la France récupère les miettes.
Certains laboratoires arrêtent simplement de produire un médicament s’il n’est pas rentable. Comme si les malades pouvaient décider de ne plus avoir besoin de leur traitement !
Alors que l’on dérembourse l’homéopathie et supprime les diplômes d’herboristes, on ne laisse que la voie des médicaments chimiques aux patients.
Puis, après les avoir rendus dépendants, les laboratoires les en privent lorsque leurs marges ne sont plus assez élevées. C’est de la prise d’otage !!!
Il est grand temps de prendre des mesures concrètes pour reprendre notre santé en main :
Sources :
(1) https://www.ladepeche.fr/2019/07/18/penurie-de-medicaments-urgence-en-pharmacie,8318696.php