Nous sommes toutes et tous en L1, L2 et L3 à l'ESDHEM, dû aux conditions sanitaires, cette année dans le supérieur ne s’est pas déroulée comme nous l’espérions tous.
En effet, depuis le début de l’année nous sommes en distanciel minimum 20h par semaine, nous n'avons jamais eu de contact avec nos professeurs ni les intervenants des Cours Magistraux. Des cours que nous essayons tant bien que mal de suivre à distance à minimum 120 par visioconférence.
De plus, un cours sur deux de TD , soit de TRAVAUX DIRIGÉS qui a pour but premier d’accompagner l’étudiant, de le suivre et l’aider dans son apprentissage, se sont passés à distance.
Autrement dit, il a été très compliqué pour nous, étudiants, d’avoir un suivi, des repères et un équilibre en ce début d’année. De plus les L1 découvraient un nouvel enseignement, de nouvelles matières....
Nous voilà à l’heure actuelle, jusque minimum le 1er février et ce depuis le 30 octobre, totalement confinés.
Des semaines de plus de 35h de cours visio, des journées de 9h de cours. A cela s’ajoute le travail personnel qui est doublé, en effet nous devons d’avantages travailler pour essayer de comprendre et assimiler les notions abordées en cours, ainsi que les devoirs et évaluations...
Il n’est pas la peine d’aborder la multiplication des problèmes techniques.
Si notre Gouvernement a décidé ainsi un 2eme confinement, c’est que les chiffres, les statistiques de l’évolution de la Covid19 n’étaient aucunement encourageant.
Si nous sommes confinés, c’est pour le bien de nos aînés, pour notre pays.
Pourquoi et comment est-il possible de lever le confinement pour une semaine où l’on est censé se retrouver tous les étudiants sur un même campus ? Pour une semaine le risque n’existe plus ? Le virus, pour cette semaine du 14 décembre, est gentiment parti ?
Dans cette logique, il aurait été possible d’adapter des cours en présentiel. Si les mesures sanitaires permettent une semaine de partiels, elles peuvent permettre des cours du moins hybrides.
La quasi-totalité des étudiants en Licence passent leurs partiels dans les mêmes circonstances que leurs cours, soit en distanciel. Ils ont du tous s’habituer au distanciel, il serait irresponsable d’infliger des examens dans des conditions qu’ils ne connaissent pas. Et d’autant plus irresponsable au vu de la situation sanitaire très critique et non rassurante pour nous même et nos familles.