Nous, auxiliaires de vie, aides à domicile, sommes appelés à intervenir au domicile de personnes fragilisées, âgées, handicapées, pour les accompagner dans leurs besoins quotidiens.
Nous sommes indispensables pour le maintien à domicile de ces personnes.
Nous accomplissons l'aide au lever et coucher, toilette, aide au repas, courses, stimulation, loisir, entretien du cadre de vie.
Nos difficultés :
Nous intervenons seuls chez les bénéficiaires avec la charge de responsabilité que cela implique.
Nos plannings peuvent présenter une amplitude horaire trop grande. (peut aller jusqu'à 12h)
Notre charge de travail peut être mal repartie sur les jours de la semaine.
Le dédommagement kilométrique ne nous permet pas d'assurer les frais au niveau de l'entretien, du carburant, et l'obligation de pneus neige du fait que nous sommes en zone de montagne.
Les trajets de midi sont calculés en km reconstitués : distance entre le dernier bénéficiaire du matin et le premier de l'après-midi. (lorsque nous habitons à 10km du dernier bénéficiaire du matin et du premier bénéficiaire de l'après midi, nous perdons un peu moins de 20 km.)
Travailler jusqu'à l'âge légal de la retraite est extrêmement compliqué, nous sommes, sujets aux affections musculo-squelettiques dues à la pénibilité de notre travail.
Le gouvernement se dit engagé en faveur du maintien à domicile de nos aînés, pourtant les conditions de travail actuelles poussent les aides à domicile à démissionner, provoquant un manque de personnel et nos associations ne peuvent plus répondre aux demandes d'aide des bénéficiaires.
Malgré l'avenant 43 d'octobre 2021, qui nous a permis une augmentation, l'inflation nous frappe de plein fouet.
Nous demandons une reconnaissance significative de notre métier :
Un salaire à la hauteur des responsabilités.
Le 13eme mois.
Une augmentation de dédommagement kilométrique.
Une meilleure prise en charge de nos trajets.
Avancer l'âge de la retraite
Une pension minimale de retraite à 1200e net.
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