Encore une fois, on parle de la formation, du financement, de la gouvernance entre les municipalités, les départements, la région, l'État..." et on oublie les conditions de vie de nos aînés qui sont catastrophiques, la maltraitance qui perdure et les négligences.
Le manque de personnel soignant engendre de la maltraitance institutionnelle et des négligences et le personnel ne peut pas traiter de manière dignement les personnes âgées. Aidez-nous en signat et en partageant notre pétition pour faire bouger les choses de manière à ce que nos anciens puissent avoir une fin de vie dans la dignité.
Selon france Bleu:
Avec la dissolution de l'Assemblée nationale, l'examen des textes dans l'hémicycle est à l'arrêt depuis le 9 juin. "Il faut absolument que la question du grand âge soit traitée", alerte le directeur général des Ehpad Clariane.
"En tant que citoyen, je ne peux que regretter que ce débat s'arrête", explique Nicolas Mérigot, directeur général du groupe d'Ehpad Clariane, invité de France Bleu Lorraine, lundi 17 juin. Il regrette l'arrêt de tous les débats depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, notamment sur l'aide active à mourir. "En tant qu'opérateur, je pense que le sujet du grand âge n'est pas à cristalliser autour de cette question de l'aide à mourir. C'est un sujet extrêmement épineux que celui de l'expression du consentement. J'espère que la prochaine législature finira le travail."
"Je voudrais que tous les sujets qui concernent le grand âge ne soient pas remis aux calendes grecques", continue-t-il. "On est face à la révolution démographique, au vieillissement rapide et structurel de nos populations européennes, et donc il faut trouver des solutions. Il faut absolument que la question du grand âge soit traitée. La loi grand âge, mais pas que ! Il y a aussi des questions autour de la formation, du financement, de la gouvernance entre les municipalités, les départements, la région, l'État..."
Un peu plus de deux ans après le scandale Orpea, qui avait révélé des faits de maltraitance dans les Ehpad privés, "il faut de la transparence", assure le directeur général des Ehpad Clariane, anciennement Korian. "De tous ces événements, on a appris qu'il fallait plus de communication. Il faut discuter avec les médias, avec les décideurs, parler de nos problèmes, ouvrir les portes de nos établissements, faire venir les personnes, voir comment ça se passe en réalité..."
Par ailleurs, il se satisfait du renforcement des contrôles depuis l'affaire Orpea. "On doit être contrôlés parce qu'on a une mission de quasi service public", explique Nicolas Mérigot. "Nous demandons la publication de ces rapports. Il faut qu'on devienne matures. Nous on publie systématiquement, sur les sites de chacun de nos établissements, l'évaluation que nous faisons en interne, et le taux d'encadrement. On a des recommandations, des observations, mais on n'a jamais eu d'injonctions ou de procédure administrative."
Le directeur général de Clariane espère aussi que le nouveau gouvernement travaillera sur le financement des l'hébergement des personnes dépendantes. "Aujourd'hui, il y a une large gamme de tarifs entre les différentes offres, et seuls 15% des Français demandent à être aidés financièrement pour payer leur Ehpad. Mais il est évident que c'est une dépense très importante pour les familles", reconnait-il.
Le lien de l' article :
https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-du-6-9-de-france-bleu-lorraine-nord/grand-age-j-espere-que-la-prochaine-legislature-finira-le-travail-dit-le-patron-des-ehpad-clariane-3370090
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.