L'état et les directeurs d'EHPAD savent parfaitement que nos aînés sont maltraités. Faute de ressources humaines suffisantes, et malgré l’engagement quotidien des personnels des EHPAD, la prise en charge des résidents, dans ces structures, ne permet pas une réponse satisfaisante à leurs besoins. Il faut du personnel soignant, avec des salaires décents et formés pour le grand âge. Beaucoup de nos anciens sont en souffrance et cela peut se traduire par des culottes de protections non changées quotidiennement, des toilettes faites seulement une à trois fois par semaine, des levées ou des couchers à des heures irrégulières, des repas expédiés, des soins plus ou moins biens prodigués, cet ensemble aboutissant de fait, à une situation de maltraitance.
Il faut que cela change ! Aidez-moi à donner de l'ampleur à notre pétition. L'union fait la force, alors ne laissons pas nos aînés dans les mouroirs et amélirons leurs conditions de vie..
Selon Télérama :
Lors du grand entretien que nous avions réalisé avec elle en début d’année, la défenseure des droits, Claire Hédon, alertait sur les privations de libertés dont avaient pu souffrir de nombreux résidents en Ehpad, évoquant les multiples saisines reçues en ce sens. Avec son équipe, elle publie ce mardi un rapport sur le sujet, qui rappelle en préambule que la France est l’un des pays européens qui compte la proportion la plus élevée de personnes âgées en Ehpad (8,8 % des 75 ans et plus).
Ce travail, lancé début 2019, pointe des situations de maltraitance que syndicats, associations ou journalistes dénoncent depuis plusieurs années et qui proviennent à la fois d’actes individuels, mais aussi et surtout « de carences de l’organisation liées à la pénurie de personnel, à la rotation importante, à l’épuisement des professionnels ou au manque d’encadrement ». La maltraitance, écrit la défenseure des droits, « peut être qualifiée d’institutionnelle chaque fois que l’institution laisse les faits perdurer sans réagir après de multiples signalements des familles des victimes » ou qu’elle résulte « du manque de moyens de l’établissement ». Sont cités violences physiques, verbales, manquements au soin, à l’hygiène…
Depuis le début de la crise sanitaire s’ajoutent à cette maltraitance de « graves entraves aux droits fondamentaux » des résidents d’Ehpad : tests de dépistage non consentis, restrictions de sorties hors périodes de confinement, interdictions de visites pendant de longues semaines… L’autorité administrative met en cause les directions des établissements dans l’« augmentation de violations de la liberté d’aller et venir des résidents ainsi que de leur droit au maintien des liens familiaux ». Mais aussi l’État, qui n’est pas parvenu à « concilier les enjeux de santé publique avec la nécessité d’une réponse appropriée aux besoins spécifiques des personnes âgées accueillies en Ehpad afin de préserver non seulement leur santé, mais aussi leurs droits et libertés ».
Claire Hédon émet soixante-quatre recommandations, parmi lesquelles la nomination d’un « référent consentement » au sein des établissements, la fixation d’un « ratio minimal de personnels travaillant en Ehpad » établi à 0,8 effectif à temps plein (ETP) par résident, ou encore le fait de veiller à ce que les décisions liées au renforcement des mesures sanitaires soient « proportionnées » et prises « pour une durée déterminée ». Plus de vigilance donc, et surtout plus de moyens pour ce secteur du soin amené à être de plus en plus sollicité.
Le ,lien de l'article :
https://www.telerama.fr/debats-reportages/ehpad-la-maltraitance-institutionnelle-pointee-du-doigt-par-la-defenseure-des-droits-6873446.php?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjw0_WyBhDMARIsAL1Vz8t_V6syqCqbXSTolIguLeGM2SI6e2oObNFbBVymPiH47-I1AHCDvoUaAvKaEALw_wcB
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