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Pour une loi spécifique adaptée au grand âge avec des moyens financiers et un personnel soignant en nombre suffisant en EHPAD

Pétition : Pour une loi spécifique adaptée au grand âge avec des moyens financiers et un personnel soignant en nombre suffisant en EHPAD Mise à jour de la pétition
27.463 signatures
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Remoissenet
24/04/2024

Ehpad, aide à domicile : faute de financements publics, le secteur s’enfonce dans la crise

Les EHPAD sont onereux. Qu'est ce qui justifie qu'ils sont dans le rouge, alors qu'ils ne détaillent et ne justifient jamais leurs prestations et les soins prodigués. Il y a un grand manque de tansparence au niveau des tarifs. 

Que fait-on réellement payer à nos anciens?

 Selon Capital:

Les Ehpad comme les services d’aide à domicile sont dans une situation économique inédite. Le nombre de structures en déficit ne cesse de grossir. Face à l’inaction de l’Etat, les acteurs du secteur ont décidé de lancer une nouvelle fois un appel à l’aide.

 Ils parlent d’une seule voix. Treize représentants du secteur public et associatif du grand âge ont lancé un cri d'alarme, ce lundi 22 avril, face aux difficultés économiques que connaît le secteur. S’ils concèdent que le gouvernement n’est pas resté insensible à la question, notamment en mettant en place l’été dernier un fonds d’urgence de 100 millions d’euros pour venir en aide aux structures les plus fragiles, ils jugent les efforts encore insuffisants.

Frappés de plein fouet par l’inflation, de plus en plus d’établissements peinent à sortir la tête de l’eau. D’après une enquête de la Fédération hospitalière de France (FHF), sur 700 établissements publics, 85% sont en déficit. Les pertes totales s’élevaient à 500 millions d’euros en 2022 et se sont envolées à 800 millions d’euros en 2023, ce qui représente la bagatelle de 3 200 euros de déficit par place. «Beaucoup d’établissements ne survivront pas à une année 2024 dans les mêmes conditions», prévient Marc Bourquin, conseiller stratégique de la FHF.

Du bricolage insupportable

Ce n’est pas nouveau, les directeurs d’Ehpad (Etablissements pour personnes âgées dépendantes) et de services d’aide à domicile ne cessent de témoigner des difficultés financières qu’ils rencontrent. Et ils ne supportent plus d’avoir comme seule solution de travailler encore et toujours à la réduction des coûts«Les directeurs d’établissements disent stop à ce discours», prévient Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs aux services des personnes âgées (AD-PA).

Plutôt que de rogner sur les menus ou la qualité des soins, choix inacceptable pour eux, les directeurs laissent filer le déficit de leur établissement ou réduisent l’offre. «Certains directeurs ont par exemple dû fermer l’accueil de jour ou de nuit pour ne pas baisser la qualité de l’offre pour les résidents», témoigne Elodie Hemery, directrice de l’autonomie de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (Fehap). Du côté de l’aide à domicile, ce sont des services entiers qui ont dû mettre la clé sous la porte«Ils disparaissent dans des lieux les plus difficiles d’accès. Il existe de vrais déserts médico-sociaux», alerte Vincent Vincentelli, directeur des politiques publiques de l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (Una).

Les solutions pour s’en sortir

Pour faire face à l’urgence, les acteurs du secteur demandent de nouveau la mise en place d’un fonds d’urgence dont le montant devra dépasser les 100 millions d’euros du précédent. Ils insistent aussi pour augmenter les tarifs des structures d’au moins 5% «pour que l’on commence à relever la tête», estime Marc Bourquin. Mais l’équilibre est là aussi fragile puisque, pour les résidents, les sommes à débourser dépassent régulièrement le montant de leur retraite. «Le coût moyen mensuel d’un Ehpad tourne autour de 2 000 euros, ce qui dépasse les revenus courants de près de trois quarts des résidents, rappelle Guénaëlle Haumesser, directrice adjointe de l’autonomie de la Mutualité française. Il faut donc un vrai débat autour du financement de l’autonomie pour définir ce qui relève de la participation individuelle et de la solidarité nationale.» Tous appellent à débattre ensemble, le plus rapidement possible, des moyens à mettre en place et évoquent déjà des pistes connues comme l’adossement d’une assurance obligatoire contre la perte d’autonomie à la complémentaire santé ou encore l’attribution d’une aide financière en fonction des revenus.

A plus long terme, pour arrêter d’accumuler simplement les rustines, les professionnels appellent à repenser le modèle économique du secteur et espèrent toujours la présentation d’une loi de programmation pour le financement du grand âge dans les prochaines années. Et ainsi, se préparer au choc démographique de 2030 et proposer une offre de soin adaptée.

 

Sanctuariser les bénéfices pour la perte d’autonomie

Les différentes fédérations s’étonnent aussi de la situation incongrue du secteur qui peine à être financé alors que les comptes de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), qui gère la 5e branche de la Sécurité sociale dédiée à la perte d’autonomie, sont au vert. Avec l’attribution de 0,15 point de la Contribution sociale généralisée (CSG) en 2024, son résultat devrait s’établir à 1,17 milliard d’euros«Cet excédent doit nous permettre d’éviter les cessations de paiement et d’alimenter un fonds d'investissement pour les établissements et les services d’aide à domicile, espère Marc Bourquin. Il ne faut pas faire de la branche un moyen de compenser les déficits des autres branches», craint-il.

Et alors que les dépenses de l’Etat doivent suivre une cure d’amaigrissement, difficile d'imaginer le gouvernement annoncer qu’il va perfuser le secteur du grand âge à coups de milliards, sachant que les besoins ont été chiffrés à 10 milliards d’euros par an d’ici à 2030«Ce chiffre est impressionnant et mal venu dans la période d’austérité actuelle, reconnaît Clémence Lacour, responsable des relations institutionnelles de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (Fnaqpa). Mais investir maintenant pour mieux accompagner les personnes âgées, ce sont des économies à la clé dans le futur. Vous limitez en effet les hospitalisations et proposez un meilleur environnement professionnel, ce qui réduit le nombre d’arrêts maladie dans un secteur qui en compte trois fois plus que la moyenne.»

Enfin, pour sensibiliser le public aux problèmes financiers des structures, les professionnels ont rappelé que, derrière les chiffres, se cachent des situations de plus en plus complexes à gérer«On parle d’êtres humains en situation d'extrême fragilité pour lesquels nous avons de moins en moins de réponses», regrette Isabelle Musseau de la Mutualité française.

 

Le lien de l'article :

https://www.capital.fr/votre-retraite/ehpad-aide-a-domicile-faute-de-financements-publics-le-secteur-senfonce-dans-la-crise-1495668

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Marie - Le 24/04/2024 à 22:19:21
C'est vtaiment dramatique pour le troisième âge. le bateau coûle et tous regardent ailleurs. Quelle incompé-

tence notoire !
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— 1 réponse de l'auteur
Claudine - Le 25/04/2024 à 00:17:38
Je ne comprends pas le si petit nombre de signatures. Auriez-vous oublié que vous serez tous vieux un jour et que ça vient plus vite que l'on ne le pense !! croyez-moi....

Mais le gouvernement a une autre solution qui vous concerne aussi : l'euthanasie pure et simple de gens qui

coûtent, malgré une cotisation toute leur vie. nous on ne faisait pas 35 heures mais 45 et seulement 3 semaines de congés payés, aujourd'hui on veut nous supprimer tout simplement.
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— 1 réponse de l'auteur
Carrie s.k - Le 25/04/2024 à 08:55:00
HONTEUX et le mot est faible !

Ce GVT est à vomir !

On continue le combat .
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— 1 réponse de l'auteur
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— 1 réponse de l'auteur
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