Licenciement du préfet de police de Paris, Didier Lallement

« Pas besoin d'être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple ». Cette petite phrase prononcée le 3 avril 2020 émane du préfet de police de Paris, Didier Lallement.

Alors, M. Didier Lallement, que penser des médecins et soignants qui ont fauté et sont décédés pour nous servir, que penser de nos anciens qui ont fauté et sont décédés, que penser de nos écoliers qui ont fauté et dont certains sont décédés, que dire de tous ces "écervelés" qui ont eu la naïveté de croire vos communications apaisantes pendant que le mal s'infiltrait, que dire de tous les "écervelés" qui continuent à faire fonctionner notre vie quotidienne avec en tout leur générosité pour protection ; que dire, que dire de vos propos stupéfiants ...

Tout d'abord qu'ils insultent tout un chacun vivant et décédé par leur caractère ordurier. Qui croyez-vous manipuler ? Ensuite, qu'ils sont indignes d'un haut-fonctionnaire de votre niveau. Enfin, qu'ils sont inflammatoires et interrogent sur les limites de votre compétence quand on mesure le parti pris qui vous anime.

S'il a un peu de respect pour ses concitoyens, il est urgent que le Président Macron prenne la décision de vous licencier.