Jeudi 2 décembre, la proposition de loi concernant la déconjugalisation de l’AAH sera à nouveau débattue, en 3ème lecture, à l’Assemblée nationale.
Face au blocage systématique dont fait preuve le gouvernement depuis des mois, APF France handicap plaide aujourd’hui pour une prise de conscience de la majorité parlementaire : de l’adoption de cette proposition de loi dépend le respect des droits et de la dignité des personnes concernées.
Le dispositif gouvernemental dans le PLFSS 2022 proposant l’abattement forfaitaire sur les revenus du conjoint ne doit en aucun cas être un frein pour voter un texte historique de déconjugalisation de l’AAH.
Il est aujourd’hui inconcevable que des dizaines de milliers de personnes bénéficiaires de l’AAH et vivant en couple soient maintenues dans une situation de dépendance financière vis-à-vis de leur partenaire.
Si le vote à l’Assemblée devait ne pas aboutir, il reviendrait aux candidates et candidats à l’élection présidentielle d’inscrire la déconjugalisation de l’AAH dans leur programme en vue de son adoption dans la prochaine législature : c’est ce que demande APF France handicap.
Il est en effet urgent de rendre effectifs les droits des personnes en situation de handicap, dans la droite ligne des recommandations du Comité des droits des Nations unies !