Merci pour vos signatures, vos partages et vos commentaires de soutien. Malheureusement, il nous faut davantage de signatures pour défendre une cause nationale et permettre à nos aînés d'avoir plus de dignité en fin de vie, d'avoir de meilleures conditions de vie et que nous stoppons, enfin la maltraitance en EHPAD, car elle persiste. Œuvrons ensemble pour que nos anciens puissent être dans des lieux sécurisés et bien traités. Les cas de maltraitance continuent. Continuez le partage, car cela fonctionne bien.
Soupçons de maltraitance dans un Ehpad à Toulouse: "Il faut arrêter de se retrouver avec des Ehpad qui fonctionnent comme des usines", réagit la fille d'un ancien résident.
La fille d’une personne âgée vivant dans la résidence l’Écuyer, à Toulouse, a révélé le contenu d’un enregistrement audio clandestin capté dans la chambre de son père.
«Regardez ce que vous avez fait, Monsieur Loore, regardez. C'est quoi ça, c'est quoi… [...] Non, non il n'y a pas de bonjour. Quand tu fais des bêtises, il n'y a pas de bonjour. Qu'est-ce que tu nous fais là. Il a enlevé la culotte, en plus le bâtard. Putain, espèce de bâtard va. Il avait déjà commencé à faire pipi en plus, ce connard ! [...] Allez-y, il faut aller sur le lit. Vous attendez quoi ? Allez-y sur le lit, mettez-vous debout ! Moi je ne peux pas vous soulever. Sinon, vous restez là sur le tapis...»
D’après un extrait révélé par France 3 Occitanie, ces mots constituent quelques-uns des propos insultants et dégradants qui ont été tenus par des employés à l’égard de Monsieur Loore, un résident de l’Ehpad de l’Écuyer à Toulouse âgé de 91 ans. Ils ont été enregistrés clandestinement par Juliette Loore, la fille du résident, qui a placé un micro dans la chambre de son père sans prévenir le personnel de l’Ehpad.
Sur les plus de 300 heures d’enregistrement audio ainsi captées et qui ont d’abord été citées dans un article de Médiacités, Juliette Loore affirme avoir recensé plusieurs bruits de gifles données à son père par des employés, avoir entendu son père gémir, se faire insulter à de nombreuses reprises, très souvent tutoyer de manière impolie et peu respectueuse. Elle indique en outre qu’à plusieurs reprises son père a demandé une assistance qui lui a été refusée par des membres du personnel.
«Mon père était dénutri. Il faiblissait à vue d'œil. On m'a dit qu'il y avait des collations proposées à toute heure de la journée. Mon père me disait que c'était faux. J'ai voulu vérifier par moi-même mais j'étais loin d'imaginer ce que j'allais découvrir», explique Juliette Loore à France 3.
Deux plaintes déposées
L’établissement appartient au groupe DomusVi, qui gère 260 établissements au total, environ 21.000 résidents au total. «Je réfute toute violence structurelle au sein de cet établissement. Il s'agit d'un cas isolé. Effectivement, un de nos collaborateurs agirait de façon maltraitante. Les faits sont graves et nous les prenons aux sérieux», a réagi Pauline Blondon, la directrice régionale Occitanie du groupe DomusVi, auprès de France 3. Mais Juliette Loore indique que sur les enregistrements dont elle dispose, plusieurs aides-soignants différents sont impliqués dans les violences verbales ou physiques.
La direction de l’Ehpad indique qu’une enquête interne a été ouverte. Deux plaintes ont été déposées contre l’établissement.
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