Merci à tous pour avoir signé cette pétition. Nous tenons déjà à remercier très chaleureusement toutes les personnes qui l’ont signé et qui nous l’ont laissé des commentaires. Théoriquement, nous avons répondu à vos commentaires.
Nous venons vers vous, afin de vous indiquer qu’à la fin du mois de janvier 2021, nous renverrons pour la seconde fois la pétition au ministre des solidarités et de la santé. Nous avons transmis la pétition à de nombreux médias et attendons des réponses. Notre voix doit résonner encore et plus fort, pour que nous soyons entendu alors n'hésitez pas à partager cette pétition, car nous devons avancer et seul nous ne pouvons rien, mais ensembles nous arriverons à remporter ce combat.
Merci à toutes et à tous
Nous signalions dans les précédentes mises à jour que lorsque notre père est entré en EHPAD, il avait toute sa tête, il se trouvait en pleine possession de ses facultés mentales et il était en mesure de subvenir, sans aide à ses besoins vitaux. Notre père payait les sommes demandées par l’EHPAD jusqu’en mars 2017, date à laquelle cet établissement l’avait placé sous mesures de protection juridique et avait mis la main sur ses comptes bancaires et son courrier. Il est important de signaler que notre père refusait de payer la totalité des sommes demandées par l’EHPAD car il trouvait que c’était trop chère par rapport et la réalité, que ce n’était pas justifié et il avait fait exploser sa dette. En effet, en mai 2019, il devait 24 185,20 € à l‘EHPAD.
En septembre 2014, il s’est rendu, seul, en train à Genève (Suisse) pour consulter un spécialiste du dos. Pour se rendre en Suisse, Il n’avait pas eu besoin d’aides pour préparer et réserver ses billets de train, pour payer son voyage, faire des retraits conséquents avec sa carte bancaire, pour s’y rendre, se lever, se laver, s’habiller, marcher, se nourrir, changer de train à Paris, prendre le (s) taxi(s), etc.
Il est important de rappeler que cet établissement nous avait directement assignés en justice, en faisant appel à l’obligation alimentaire et que les juges aux affaires familiales de Poitiers leur avaient donné raison, alors qu’il n’y avait aucune raison médicale. Notre père est décédé le 23 octobre 2020 et nous venons de nous rendre compte qu’il détenait une épargne de plus de 35 000 euros. Oui vous avez bien lu, notre père a été déclaré par le centre hospitalier Camille Guérin, en défaut de paiement, alors qu’il détenait plus de 35 000 euros.
Dans le dernier jugement, le juge aux affaires familiales avait indiqué que si les obligés alimentaires contestaient le bien-fondé du placement initial de leur père en EHPAD en faisant valoir que le juge devait tenir compte de l’âge et de l’état de santé pour déterminer les besoins, il n’en demeure pas moins qu’il n’appartient pas au Juge aux Affaires Familiales, saisi d’une dette alimentaire, de se prononcer sur la nécessité ou non d’un placement en institution médicalisée qui relève d’une procédure d‘admission particulière (après avis médical).
Ce n’est pas du tout sérieux car vous ne pouvez rien faire, on vous force à payer et pour nous, la créance demandée aux enfants n’était pas justifiée et correspondait à une nature de « confort superflu » et non à une raison médicale. Nous sommes vraiment impuissants face à un organisme public, à l’administration, à la justice et nous vivons un enfer.
En octobre 2017, comme nous n’arrivions pas à avoir de réponses de la part du centre hospitalier, qu’il était dans l’impossibilité de nous justifier l’état de santé de notre père et que nous étions « tombés » sur une avocate malhonnête, nous avons saisi le Président de la République car il nous fallait impérativement dénoncer les pratiques abusives, inadmissibles et consternants de cet organisme.
Le 28 février 2020, nous avons reçu un courrier de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Nouvelle Aquitaine et dans cette lettre, il nous confirme que c’est bien notre père qui a exprimé son accord pour être admis en EHPAD. Dans la mesure où l’établissement disposait de places, son admission a pu être prononcée rapidement.
Depuis le début, nous indiquions que notre père n’avait rien à faire en EHPAD et nous aurions souhaitiez le maintien à domicile mais cet établissement a admis notre père, en moins de 8 jours, sans informer les descendants. Les EHPAD prennent bien des personnes âgées valides et leurs font payer des frais de dépendance, un maximum en frais d’hébergement et en soins prodigués, alors que rien n’est justifiée.
Nous exigeons une transparence immédiate sur les frais imputés aux familles ainsi qu’un suivi plus poussé et surtout légitime autour des résidents et de leur bilan médical. Des contrôles de la part des dirigeants sont également demandés afin de garantir le « bien vieillir avec dignité », mesure phrase pour nos seniors pourtant promises par notre gouvernement.
Que fait-on réellement payer aux personnes âgées en EHPAD et qu’est ce qui justifie de tels tarifs ?
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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