En cette joyeuse période printanière 2020 qui voit un bel épanouissement de la nature, nous autres, femmes, hommes et enfants, nous en sommes arrivés à devoir rester éloignés de nos familles, de nos amis, de nos voisins, à devoir nous accoutrer d’un ridicule bec de canard sur le visage, à devoir être sans cesse contrôlés sur notre état sanitaire.
Cette affligeante et grotesque situation vient au terme d’une période longue de 5.000 ans au cours de laquelle a régné la domination sans partage du patriarcat, un système mortifère qui fût inventé par des mâles dominants et qui est marqué, comme nous l’ont appris nos livres d’histoire au cours de notre scolarité, par des guerres incessantes, des conquêtes, des invasions, des rapts, des viols, des esclavages, des génocides et par la domination de la nature, qui est aussi entaché par la mise sous le boisseau des femmes dans tous les domaines de leur vie familiale, culturelle professionnelle, qui est également discrédité par la conquête de toutes les terres et toutes les mers au cours des 500 dernières années et par une exploitation forcenée de toutes les ressources minières, minérales, humaines et une destruction massive des écosystèmes, des forêts, des habitats naturels depuis 250 ans.
Nos façons millénaires d’être et de vivre sur la planète Terre en nous croyant au-dessus de toutes les créatures, en nous affranchissant de toutes les conditions physiques chimiques, biologiques, de la terre, ont perpétuellement entraîné de forts déséquilibres du système terrestre et de constantes maladies pour les humains. Nous en sommes arrivés aujourd’hui à de tels dysfonctionnements que notre vie terrestre est désormais menacée d’anéantissement. Nous sommes en pleine dégradation de la vie écologique et sociale.
En ce début d’année 2020, nous nous croyons en état de guerre contre les virus et nous les traquons en cherchant des armes, des vaccins, pour lutter contre eux. Cette piste combattante se situe dans la droite ligne de la croyance patriarcale en notre suprématie. Notre orgueilleuse "intelligence humaine" nous incite à chercher des solutions dans la droite ligne de notre folle et irresponsable coupure avec l’intelligence de la nature, aussi ancienne que le monde, peut-être même plus ancienne que lui. Dans cette direction-là, nous continuons obstinément d’oublier de regarder frontalement la réalité de la Vie.
Les virus existent depuis l’origine des temps bien avant l’arrivée récente de l’espèce humaine. Ils sont des milliards et sont des constituants essentiels de la Vie. Ils sont autour de nous ! Ils sont en nous ! Ils sont partout ! Sans eux, nous n’existerions même pas. Ils ne sont pas nos ennemis et ils ne nous font pas la guerre. Aussi, nous faut-il d’urgence abandonner la stratégie patriarcale de la guerre.
Quelle nouvelle attitude nous faut-il découvrir et mettre en œuvre ? Nous proposons qu’émergent et rayonnent enfin les valeurs féminines, les valeurs de Vie qu’ont défendues hier et défendent aujourd’hui des femmes conscientes de ce qu’elles portent en elles de différent, de spécifique, de vital. Nous refusons les valeurs de Mort qu’ont défendues et défendent les mâles dominants ainsi que des femmes qui cherchent à ressembler aux hommes, à rivaliser avec eux et qui en sont les tristes complices.
Dans cette nouvelle vision, nous sommes en totale opposition avec la soi-disant guerre contre les virus. Nous pouvons toutefois comprendre que le coup est désormais parti par la recherche d’un vaccin pour tenter de freiner la pandémie en cours du Covid19, mais nous sommes fermement opposés à la vaccination obligatoire et condamnons avec force toute introduction d’une puce associée qui permettrait de nous surveiller, de nous punir, de nous enfermer.
Pour l’avenir proche, nous condamnons la piste unique et dangereuse de combats inefficaces, de fuite dans une tentative de résolution des maladies par traitement de leurs conséquences sans jamais remettre en question les causes, ce qui ne fait que favoriser l’apparition de pandémies et la poursuite indéfinie de la recherche de vaccins qui n’a comme seul intérêt que d’être très lucrative pour les laboratoires pharmaceutiques.
Le monde patriarcal de l’avidité, de la cupidité, de la démesure, doit être derrière nous. Le temps est venu de nous opposer à l’actuelle industrie de la maladie et de favoriser le développement d’un vrai système de santé, notamment par le renforcement du système immunitaire de chaque personne.
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