Je suis psychothérapeute et art-thérapeute (minimum 2 Masters français et anglais). J'utilise les médias artistiques dans un processus psychothérapeutique, la personne/patient(e) est toujours accompagné(e) s'il y a des remontées émotionnelles. Ceci avec et grâce à une connaissance pointue de ce que fait vivre le "tracé", coloriage ou autre. Quand je propose de la relaxation par mandala, j'encadre, je connais les objectifs, |[hors aspect symbolique bouddhiste.]
Il est inacceptable de nommer art-thérapie ou art-therapy, un dessin-coloriage sans personne soignante-tiers connaissant la psychopathologie et ayant expérimenté, grâce à une formation longue l'impact des matériaux sur l’inconscient.
L'art-thérapie ou l'art-therapy, n'est pas une série de coloriages avec quelques crayons de couleurs. Je suis diplômée de Londres. Art-therapy a un sens encore plus intense qu'en France. Je peux les interpeller.
Thérapeutikos vient du grec:qui prend soin de… Ce sont les coloriages qui prennent soin ou les bâtons de couleur?
J'exige que ce métier soit respecté, et que cette publicité mensongère d'Hachette, même si elle est utilisée volontairement avec anglicisme pour éviter la Loi , demeure une vente de crayons avec des supports standards, sans objectif ni encadrement.
Il n'y a pas de soin dans l'intitulé, il ne doit pas y avoir de référence à "THERAPY ou THERAPIE" car thérapeute= soignant. Et il n'y a aucun soin de psychothérapie car aucun psychothérapeute ou art-thérapeute n'est présent pour accueillir ce qui s'est passé pour l'individu. Il peut y avoir des passages à l'acte en fonction de l'histoire de chacun... L'odeur du crayon taillé, du bruit du frottement de la mine sur la feuille peuvent faire ressurgir des souvenirs occultés. Et s'il s'agit de violence, qui est là pour contenir le retour du refoulé? voire le passage à l'acte???
Stop à la banalisation de la profession. Malgré les lobbyings / marketing, la vie humaine demeure. Notre priorité à nous psychothérapeutes, utilisant l'art-thérapie avec conscience et formations, ou aux art-thérapeutes, soyons soudez pour stopper cette commercialisation abusive et délétère.
Qu'Hachette change de nom: "Utiliser l'art pour se relaxer".
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