Mise à jour de la pétition
706 signatures
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Auteur(s) :
J. P.
Le 23/09/2016 :
Je suis heureux de pouvoir vous donner des nouvelles de notre combat qui vise à interdire les amalgames dentaires en France.
Depuis la dernière lettre que je vous ai adressée, nous avons vu le nombre de signatures augmenter au point d'atteindre le chiffre assez considérable de 532 ce vendredi matin.Une telle réception est non seulement encourageante mais aussi montre à quel point vous avez été sensibles à cette cause.En lisant les commentaires, j'ai vu que quelqu'un avait écrit " amalgames avec du mercure, intox".
Par acquis de conscience, je me suis renseigné et me suis rendu compte que les amalgames dentaires contenaient bien 50 % de mercure, ce qui est reconnu par les sites professionnels de la santé dentaire.
J'en étais certain mais j'ai pu vérifier une nouvelle fois pour en avoir le cœur net.
Je ne voudrais pas paraître pour quelqu'un qui cherche simplement à lutter à tout prix contre tout car je reconnais que les amalgames peuvent avoir des avantages mécaniques.Mon dentiste me disait à cette occasion que les mélanges de métaux de cette sorte se comportent très bien mécaniquement en se dilatant légèrement en prenant, contrairement aux résines qui se rétractent légèrement laissant une petite place à des infections potentielles.
Pour ce qui est de la durée de ces matériaux, il n'est pas rare d'en voir qui ont plus de vingt ans sans dommages. Alors pourquoi demander leur interdiction?
Simplement parce qu'il n'est pas logique de placer dans la bouche des patients des matières dangereuses qui risquent de nuire à notre santé.
S'il est peut être possible que cette campagne contre le mercure ait été financée, comme le disent certains, par les deux labos qui fabriquent de la résine, il n'en demeure pas moins que nous sommes dans une situation où persistent plus de doutes et de risque potentiels que de certitudes, certaines personnes sont même officiellement malades de ces substances sans parler des risques de cancers à long terme.
Je dois avouer que, dans de telles situations, je suis atterré de voir le niveau d'inconséquence des autorités médicales qui n'ont même pas pris la peine de nommer une commission indépendante pour faire le point objectivement sur la question depuis que le problème a été soulevé.
Cette attitude n'est malheureusement pas le seul fait des autorités médicales et se retrouve dans tous les secteurs de la vie.
Je pense qu'il est de notre devoir de chercher à préparer à nos enfants un monde meilleur où ils pourront vivre et s'épanouir dans la joie.
D'ici là, le combat continue, la lettre pour demande de rendez-vous à notre député vient de partir ce matin. Elle s'appelle Mme Attard.
Je vous souhaite une bonne journée et vous remercie encore de la confiance que vous nous avez accordée.
Cordialement
Jean-François Perron
