28/08/2025
Je ne suis pas abonné à ce quotidien. L'hygiène corporelle est laissée à disérer
Selon les jours :
Info « Les Jours ». Résidents dans leurs excréments, escarres, médicaments non distribués, aide-soignants évaporés… Deux plaintes au pénal ont été déposées contre l’établissement.
Ancienne salariée de L’Olivier,
Claire pense encore à ce couloir. À gauche, un résident de cet
Ehpad de Valence, dans la Drôme, patiente, la couche gonflée depuis trop longtemps. À droite, une femme réclame à manger. Un autre jour, c’est ce vieil homme qui s’affaisse, seul, son vêtement durci par la sauce champignon des jours passés. Ici, c’est un fils qui la bloque :
« Pourquoi ma mère sent encore le vomi ? » Là, c’est une pensionnaire en fauteuil roulant qui lui assène :
« Je veux une vie digne. » Derrière les portes closes, des corps non levés, d’autres pas lavés. Des blattes grouillent à découvert. Il faut détourner le regard, faute de mieux. Claire a passé des heures, des semaines, des mois, à colmater l’urgence avec rien. Mais ces journées ont fini par tout dévorer, jusqu’à sa santé.
Quelques mois plus tard, ces épisodes qu’elle partage aux
Jours la saisissent encore. Lorsqu’on évoque l’affaire Orpea, elle rit, sans joie :
« Bien sûr, j’ai lu le livre. Moi, j’en vomis. Parce qu’à L’Olivier on faisait pareil pour d’autres choses. C’est de la maltraitance. » Alors Claire a tout consigné, noir sur blanc, puis tout envoyé le 24 mai dernier à l’agence régionale de la santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes. Et elle n’est pas seule. Selon nos informations, entre avril et mai dernier, quatre autres alertes concernant cet établissement sont parvenues à cette instance tutélaire des Ehpad, trois
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