Le 28 août 2016, vous rabaissez le président Nicolas Sarkozy depuis Sablé-sur-Sarthe : « Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen, se présenter à une élection ? »
Le 26 janvier, au lendemain des révélations du Canard enchaîné concernant le poste d’assistante parlementaire de votre épouse Pénélope, vous, le candidat LR à l’élection présidentielle sur le plateau de TF1 dites : « Il n’y a qu’une seule chose qui m’empêcherait d’être candidat, c’est si mon honneur était atteint, si j’étais mis en examen. »
De nombreux députés quittent la campagne comme M. le Maire, M. Robinet, etc. L'UDI ne vous soutient plus, et de fait, vous n'êtes plus que le candidat des Républicains. Dans la population cela représente 16% des Français les militants LR.
Au cas où vous vous obstinez, et par un grand hasard passez le premier tour, vous êtes loin derrière Mme Le Pen. Au second tour, votre avance fond comme neige au soleil. À cette allure là, vous allez être celui qui l'aura installé à l'Elysée.
Nous sommes à 53 jours de l'élection, il est encore temps de faire gagner la droite, avec un autre candidat irréprochable.
Alors, Monsieur Fillon, vous qui parlez du Général de Gaulle ayez au moins le même courage que lui. Quittait la course à la présidentielle, montrez qu'il vous reste un peu d'honneur.
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