Dirigeants du monde, le temps est venu de dire STOP !
Depuis trop longtemps, nous subissons ces trente jours de misère, de froid et de solitude. Novembre est devenu synonyme de dépression saisonnière — MAIS il est possible d’en finir.
Parce qu’en novembre, le ciel hésite entre gris sale et gris poussière, nous demandons sa suppression pure et simple du calendrier. Passons directement d’octobre à décembre, et redistribuons ses trente jours tristes :
- On dit souvent que tout va trop vite après Paques, alors ajoutons 10 jours au printemps : 5 à avril, 5 à mai. On prolonge les floraisons, et on diminue la pression de la fin d'année scolaire.
- L'été est un sas entre deux temps de performance. Pour favoriser la récupération cognitive, glissons 7 jours dans l'été : 3 jours en juillet, et 4 en août. Un investissement direct dans la santé mentale publique.
- L'automne est beau, mais nous manquons de temps pour le contempler. Offrons 5 jours à octobre. Cette semaine supplémentaire serait une semaine de transition : organisation collective des récoltes, et ralentissement progressif avant l'hiver.
- Noël au 35 décembre ! Pour ne plus terminer l'année dans la précipitation, il faut allonger la période des fêtes et glisser 5 jours en décembre, pour un vrai temps de bilan et une meilleure préparation de l'année suivante.
- Il reste 3 jours, qui seraient au choix des gouvernements, en fonction de leurs priorités et en dehors des mois existants : les 3 jours de la productivité, les 3 jours du réarmement démographique, les 3 jours de la défense nationale...
Il est temps de reprendre la main sur le calendrier grégorien, un vestige papal qui date de 1582, pour faire du calendrier un outil adapté aux besoins du monde actuel.