Vous avez publié un article mensonger accusant la fille de M. Mélenchon d'avoir un emploi fictif, un cumul de mandats de la part de M. Mélenchon, etc.
Voici le lien de l'article et de l'interview.
Nous vous accusons de ne pas avoir vérifié les dires de l'interviewé, Christian Schoettl, qui d’ailleurs n'est pas crédible comme source d'informations (Cf. cet article).
Selon le journal Le Point, Jean-Luc Mélenchon a été conseillé municipal de Massy de 1983 à 2001 et conseiller général pour le canton de Massy ouest de 2001 à 2004. Les deux mandats se suivent donc il n’y a là aucun cumul de mandat ! Par ailleurs il a été sollicité en 2000 pour un poste de secrétaire d’État, poste qu’il a accepté d’occuper. Pas d’élection pour un secrétariat d’État, ce n’est donc pas, par définition, un « mandat » d’élu.
Cette recherche ne m’a pris que 5 minutes. Elle prouve qu’il n’y a pas eu de cumul de mandat pour Jean-Luc Mélenchon. Par ailleurs il est assez amusant d’entendre l’interviewé dire que M. Mélenchon a « toujours vécu des fonds publics, enfin je ne sais pas s’il a jamais travaillé, un p’tit peu dans sa prime jeunesse, enfin je ne suis pas sûr ». Il prend certaines précautions mais non, M. Mélenchon n’a pas toujours vécu des fonds publics et une rapide recherche sur la toile permet aussi de s’en rendre compte.
Bref, si vous pensez avoir matière à faire une enquête approfondie et des poursuites contre Jean-Luc Mélenchon, pourquoi ne pas aller faire part de vos dires, doutes etc… à un média, qu’il soit indépendant ou non ? Je pense que beaucoup d’entre eux les accueilleraient à bras ouverts !
Concernant sa fille, elle est fonctionnaire territoriale. Elle a passé les concours de la fonction publique territoriale. Ce ne sont pas des contrats de droits privés que l'on distribue à qui l'on veut.
De plus, il n'y a jamais eu de plaintes ou d'enquêtes menées pour ça. Normal, le dossier est vide.
Concernant l'histoire de la voiture du conseil général de l'Essonne, l'affaire date de 2004. Jean-Luc Mélenchon ne siégeait plus au conseil de l'Essonne mais était sénateur. Il a dû aller à des réunions occasionnelles concernant des dossiers du département et n'ayant pas le permis, le président du conseil a été le faire chercher en voiture. La belle affaire, classée évidemment sans suite en 2007 !
Mais voilà que Schoettl ressort cette affaire comme si c'était l'affaire d'État, à chaque moment où Jean-Luc Mélenchon est porteur de grands messages (référendum contre le traité de Lisbonne en 2005 - 1ère "dénonciation", élections présidentielles de 2012 et encore un coup maintenant au lendemain du grand débat).
Nous demandons à Capital de supprimer leur article !
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