La scène a lieu le jeudi 5 février 2015. Séverine comparaît pour des violences devant le tribunal d’Amiens. Elle indique avoir « huit enfants dont six sont placés » puis, au moment d’examiner ses revenus, avoue toucher « le RSA couple (NDLR : presque 1 000 euros) et 1 300 euros d’allocations familiales ». Mille trois cents ! Stupeur dans la salle. Les avocates vérifient dans les papiers et confirment l’information. Fataliste, l’une d’entre elles lâche : « J’arrête tout de suite de travailler et je vais me mettre à pondre ». (Courrier Picard).
A titre personnel j'ai été famille d'accueil et j'ai eu des enfants placés, qui étaient scolarisés en école religieuse. C'est le conseil général qui payait les frais de scolarité. C'est tout à fait anormal pour une république qui se dit laïque.
Toucher des allocations alors qu’un enfant est placé, donc mis à la charge de la collectivité, c’est un non-sens, et un véritable scandale qui continue toujours.
Messieurs les députés, on ne peut faire éduquer ses enfants par les services de l'état, et demander en même temps le maintient des allocations familiales, c'est une hérésie !
Il faut supprimer définitivement les allocations familiales pour les familles dont les enfants sont placés, c'est aussi cela la justice sociale !
Marc ROUSSO