Depuis 2003, avec le lancement des contrôles de vitesse par radars, l’État, tous gouvernements confondus, n'a cessé de prendre les bons conducteurs pour les criminels de l'insécurité routière et de faire de nous "des vaches à lait".
Or, nous savons aujourd'hui que la présence des radars automatisés n'améliore plus du tout la sécurité routière, engraisse l’État et provoque l'ire des bons conducteurs qui se sentent piégés et qui se voient fortement taxés financièrement par "l'usine des radars automatisés". Sans compter les problèmes que posent la suppression de permis par perte de points pour les personnes qui sont obligées de prendre leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail, faute de service publique ou privé pour organiser leurs déplacements. Sans compter également le "chemin de croix" qu'il faut entamer lorsque l'on veut contester une amende.
Tout un chacun a vécu dans sa famille, parmi ses proches, ses voisins, ses collègues, les conséquences dramatiques des accidents de la route. Hors, paradoxalement, l’État français par son "laisser faire" organise l'apologie de la vitesse de la main droite (voitures commercialisées avec des possibilités de rouler à près de 200 km/heure, soutien aux courses sportives basées uniquement sur la vitesses malgré les conséquences dramatiques pour les pilotes et les spectateurs, etc.) et de la main gauche, pratique le "racket" par les PV pour des petits dépassements de vitesse sans conséquences sur la sécurité routière.
J'aimerais que nos parlementaires, et donc le gouvernement, suppriment les PV pour des petits dépassements de vitesse n'allant pas au delà de 10% de la vitesse réglementée. Et que l’État mette en place une politique de sécurité routière positive encourageant le bon comportement des conducteurs, et non pas une politique répressive qui n'apporte aucune amélioration tout en faisant une ponction non-négligeable sur notre pouvoir d'achat.
En cela, je rejoins le projet de loi, plein de bon sens du sénateur Alain Fouché, pour passer le seuil de tolérance à 10% de la vitesse réglementée.