Chaque année, les déficits budgétaires de l'État viennent s'ajouter à la dette publique. Cette augmentation de la dette est financée par l'augmentation du volume de nos impôts, privant ainsi notre économie de nouvelles ressources, qui auraient pu stimuler la consommation et l'investissement... Par voie de conséquence, elle prive notre économie de nouvelles offres d'emploi... Cette spirale infernale, nos hommes politiques la connaissent. Pour qu'elles raisons ne la stoppent-ils pas, pour quelles raisons ne cessent-ils pas de voter des budgets déficitaires ?
Rappelons-nous simplement que personne ne peut vivre :
Aucun foyer, aucune entreprise, sur qui reposent nos ressources fiscales, n'est viable dans ces conditions. Notre administration publique qui vit de nos ressources fiscales ne peut donc pas l'être non plus.
Pour inverser le sens de cette spirale infernale, il faut inscrire simultanément dans notre constitution :
Dès lors, le budget de fonctionnement de l'État ne pourrait être voté :
À défaut de respecter ces 2 règles, gouvernement et majorité parlementaire prendraient le risque de voir une motion de censure ou une action publique (à définir) les renverser.
Ces 2 règles étant fixées, une période de transition s'imposerait pour que nos finances publiques parviennent à les respecter.
Il faudrait donc prévoir une période transitoire pendant laquelle il faudrait définir le rythme de réduction du déficit budgétaire de l'État, puis de la dette publique. L'objectif pourrait être de les réduire à raison de 2% de PIB par année civile. Dans ce cas, cette règle devrait, elle aussi, être inscrite dans notre constitution avant d'en être retirée dès lors que ces 2 règles auraient atteint leurs objectifs constitutionnels.
Aujourd'hui, l'application de cette mesure se traduirait par l'ouverture d'une période de transition d'environ 20 années d'efforts constants, sans relâchement.
Hâtons-nous de prendre cette décision et entamons le mouvement avant que l'objectif ne nous paraisse inaccessible et ne nous décourage devant un effort jugé insurmontable. Si nous n'y parvenions pas, la cohésion nationale pourrait en être gravement fragilisée et/ou nos créanciers pourraient nous contraindre à des efforts proches de l'insupportable (Cf. Grèce). Jusqu'à présent, nous avons fait preuve de légèreté, ne nous dérobons pas devant nos responsabilités. Nous en sommes déjà au moment ultime (hausse des taux) avant que la situation ne nous échappe. La suite serait probablement plus douloureuse, notamment pour les plus fragiles d'entre nous.
Ainsi, électeurs et hommes politiques devraient enfin clairement exprimer et assumer leurs choix politiques et chacun devrait reprendre la part de responsabilité qui lui revient au sein de la société, source d'une réelle dynamique.
Alors seulement, dans 20 ans, nos petits-enfants pourront vivre dans un pays où la pression fiscale restera modérée, la dépense publique maîtrisée et l'offre d'emploi aussi large que possible.
Si, comme moi, vous partagez ce souci de transmettre à nos petits-enfants et à leurs enfants un pays prospère et bien géré où il fait bon vivre et travailler, alors participez à cette pétition qui sera remise à nos parlementaires afin qu'ils en discutent les termes et votent cette réforme constitutionnelle, en cliquant sur le lien ci-dessous.
Je vous remercie pour nos petits-enfants.