Stop au harcèlement moral dans une équipe enseignante !

Bonjour,

La publication d'un article le 22 février 2013, dans le Parisien faisait un état des non-remplacements d'instituteurs et notamment à Sevran 93270 , à l'école élémentaire Emile ZOLA.

On parlait d'une" institutrice de CP à mi temps non remplacée depuis plus de 2 mois" et de parents ayant par colère occupé les classes pendant une journée.

Il s'agit de moi même , sauf que la raison de mon absence était en réalité directement liée à des faits de harcèlement moral par la presque totalité des enseignants ,qui n'a cessé de mépriser mon travail pendant des semaines , et qui se serait même impliquée dans l'organisation d'une inspection "surprise". Le caractère répétitif de ces faits, les actions visant à faire quitter l'enseignant de sa classe ainsi que la crainte résultante pour sa santé correspondent à la définition du harcèlement moral, puni par loi (LOI n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 2).

Après avoir déposé une plainte auprès de l'inspecteur d'académie en urgence, j'ai eu le choix, immédiat d'accepter une nouvelle affectation pour éviter que ma santé ne se dégrade ( en arrêt maladie car touchée sur mon intégrité physique et morale).

L'inspection académique m'a reçue et a pris des notes sur les faits précis, enseignants,le directeur , l'enseignante qui complétait le mi-temps et qui « entrouvrait la porte de mon travail » aux enseignants, probablement sous pression, jusqu'à l'enseignante spécialiste E du Rased, rapportant des faits insignifiants d'une de mes séances de travail à l'équipe pour nourrir le mépris général !

On a l'impression d'une école très sectaire et qui tenterait de se constituer une équipe à "son goût" ce qui est parfaitement illégal. Ils se sont permis d'organiser un "rush" dans ma classe pour me dicter ma façon de travailler. J'ai bien sûr précisé tous les détails à l'inspection académique.

J'apprends récemment que l'on a caché la vérité aux parents d'élèves avec qui j'avais noué d'excellentes relations.

Je souhaite aujourd'hui que soit rétablie la vérité sur cette histoire. On a camouflé cette histoire aux parents d'élèves à qui on a dit que j'avais des "problèmes familiaux".

J'ai prévenu bien entendu, par courrier, le Maire de Sevran de cette histoire, ainsi que SNUDI FO 93. Les parents seront bien sûr informés également.

Si le harcèlement moral n'est pas solidement pris en charge dans l'Education Nationale,
faut-il directement passer par la voie judiciaire ?

Cordialement ,
Mme Abed, enseignante à Sevran depuis 2007