Les violations de la Constitution par Emmanuel Macron ne se limitent pas au domaine social, longuement développé dans la pétition. En effet, depuis son élection Macron a muselé en sa faveur les médias, notamment du service public, au point qu'ils en viennent à former un véritable Ministère de la Vérité.
Cela est permis notamment par la loi contre les prétendues "fake news", adoptée malgré les très vives réticences du Sénat et du Conseil d'État. En plus d'être inutile, puisque des lois et une jurisprudence permettent déjà de lutter contre les fausses informations, la diffamation et les injures, elle est, en réalité, une attaque pure et simple contre la liberté de pensée.
Comme cela ne suffisait pas, la loi Avia avait été proposée pour lutter contre la « haine » en ligne, notion floue et sujette à bien des interprétations. Elle prévoyait l’obligation pour les sites et réseaux sociaux de retirer dans des délais extrêmement courts après signalement les contenus manifestement illégaux, sous peine de lourdes sanctions. Devant leur caractère disproportionné et inapplicable, le Conseil Constitutionnel avait retoqué les principales mesures, vidant ainsi la loi de sa substance. Mais cette loi, porte ouverte à la délation, à toutes les censures et à la privatisation du droit, risque de revenir par l’Union Européenne via le « Digital Services Act ». Le gouvernement cherche donc à passer par le droit européen pour imposer un texte au droit national.
Tout cela constitue une violation de l'article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789, intégrée dans le bloc de Constitutionnalité, selon lequel « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».
Comme le montrent les événements actuels, la censure s'intensifie. Alors plus que jamais, soyons nombreux à exiger le lancement de la procédure de destitution de Macron par l'article 68.
Parlons-en autour de nous, interpelLons nos représentants et partageons cette pétition !