La situation « politico-économique » sur fonds de crise coutumière qui secoue nos deux îles natales depuis avril 2016, nous interpelle profondément.
La main invisible d’une manipulation des lois, orchestrée par le représentant de l’Etat, s’agissant de la nomination et de la destitution des autorités coutumières, nous inquiète beaucoup et nous met en difficulté face à nos droits et devoirs vis-à-vis de nos autorités respectives.
Le préfet Marcel Renouf est loin de comprendre l’honneur et la dignité des Wallisiens, et Futuniens. Quel paradoxe pour nos populations habitant sur place et ailleurs, si patriotes et si fidèles à la mère patrie. Ce coup d’épée malvenu du représentant de l’Etat dans nos affaires internes, devrait nous inciter à envisager sérieusement un nouveau type de gouvernance, selon le principe international du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ».
Nous nous insurgeons :
- Contre le manque de considération à l’égard de nos us et coutumes et les risques de troubles à l’ordre public dans nos îles,
- Contre l’ingérence de l’Etat dans l’organisation sociale de Wallis et Futuna.
- Contre la tentative de main mise de l’Etat de notre droit inné à notre terre et notre océan.
Nous demandons à l’Etat :
- De ne pas sombrer dans les mêmes erreurs qu’en Nouvelle-Calédonie,
- De renvoyer à Paris son haut fonctionnaire dans les meilleurs délais,
- De respecter et de faire respecter les fondements de l’article 75 de la Constitution,
- De respecter nos us et coutumes, notre peuple, et notre environnement naturel !
"Avoir la volonté de dire non, c’est aussi protéger nos territoires ; c’est protéger notre façon de vivre" (François Hollande le 1er Mai à propos du tafta-le Figaro)
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.